C'est à travers une conférence-débat dans un hôtel de la place que les femmes regroupées au sein de l'association Ayendjina (Aurore en langue omyènè), ont célébré, dimanche dernier, la Journée internationale de la paix. Laquelle était placée cette année sous le thème "La quête de l'égalité des genres et l'autonomisation de la femme dans le monde".
"Notre objectif est de réfléchir à notre développement personnel et à l’épanouissement des femmes au sein d'une société apaisée à transmettre à nos enfants", a déclaré Mauricette Edou Minko, présidente du mouvement. "Nous communiquons, nous échangeons, nous nous instruisons, nous partageons les difficultés et aussi des joies de nos foyers, et vie professionnelle…", a-t-elle poursuivi.
Pour la suite, en présence du ministre du Travail, Patrick Barbera Isaac, il a été question de s'étendre sur le thème choisi par l'association Ayendjina, à savoir : " La paix, prisme de l'inégalité des genres : un défi universel ".
Dans la présentation générale, la présidente de la juridiction des mineurs, Greta Marat-Abyla, était la première intervenante en développant les aspects tels que : comment être en paix dans son Port-Gentil : femme et paix au centre d'une conférence en milieu professionnel quand on est maltraité ? L'autonomisation de la femme, la paix, l'égalité des genres, la violence faite aux femmes, et enfin, le viol.
La seconde intervention était celle de Jacqueline Bignoumba, du secteur pétrolier. Dans son exposé elle a insisté sur les discriminations rencontrées dans nos entreprises où les femmes sont dispensées de certaines tâches injustement, malgré leurs énormes capacités. Entre-temps, la femme politique Angélique Ngoma est intervenue par visioconférence, en encourageant l'association pour cette initiative prise afin de revaloriser la femme.
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