" Les Soupirs d'une femme ", le premier roman de Chancia Geovinca Memée Mapaga, paru aux éditions Gabonaises du livre, a été récemment présenté à l'amphithéâtre de l'École nationale de commerce (ENC) de Port-Gentil. Le roman, selon l'auteure, est un récit poignant d'une renaissance intime et sociale. À travers le parcours de Pemba, une femme meurtrie par un mariage déséquilibré, elle explore avec "délicatesse" les silences conjugaux, les blessures invisibles et la quête de soi après l'effondrement.
La publication, a-t-elle indiqué, s'adresse aux femmes qui, longtemps, ont gardé le silence par peur d'être jugées en racontant leur histoire. Par peur également de représailles parce que "nous sommes issues des familles bantoues où une femme ne quitte pas son foyer, elle doit supporter".
Or, à travers le personnage de Pemba, après 15 ans de silence, elle a décidé un matin de sortir de ce foyer. Elle a osé pour se reconstruire. Les 107 pages du livre, répartis en 17 chapitres, regorgent de moralités dont la plus belle, aux yeux de l'auteure, est celle "d'oser chercher à s'en sortir, peu importent les difficultés".
"Les soupirs d'une femme", une autosatisfaction, vendu à 7 000 francs CFA, est disponible à l'École nationale de commerce et auprès de l'auteure. Notre compatriote, née à Franceville, affirme avoir trouvé la joie de vivre à travers le bonheur que procure l'écriture.
random pub


