Aller au contenu principal
Provinces

Oyem : 3,5 % de prévalence au VIH/ Sida dans le Woleu-Ntem

Stand de dépistage à Oyem.

À l’instar des autres localités du Gabon, la ville d'Oyem a commémoré, le lundi 1er décembre 2025, la 37e édition de la Journée mondiale de lutte contre le sida (JMLS) sous le thème : "Surmonter les perturbations, transformer la riposte au Sida".

Les activités de sensibilisation et de dépistage volontaire ont été lancées à la place des fêtes du chef-lieu de la province du Woleu-Ntem par le gouverneur, Jules Djéki, en présence des autorités civiles et militaires de la localité. Le gouverneur en a profité, pour exhorter les Woleuntemois à se faire dépister dans les différents centres de santé et sites choisis par les responsables provinciaux de la santé. Le directeur régional de Santé nord (DRSN), Charlemagne Ebè Nguema, a profité de ces instants pour inviter les populations à une prise de conscience individuelle et collective face aux dégâts causés par la pandémie de VIH/Sida.

"L'Onusida alerte sur les conséquences d'une baisse brutale des financements internatio- Oyem : 3,5 % de prévalence au VIH/ Sida dans le Woleu-Ntem E. EBANG MVE Oyem/Gabon naux au Programme de lutte contre le sida (...). C'est pourquoi nous devons surmonter les perturbations liées à la crise de l'aide internationale, pour une prise de conscience collective face au VIH/Sida, et le renforcement de la prévention du virus, des IST et des comorbidités", a lancé Charlemagne Ebè Nguema.

La coordinatrice provinciale du Programme national de lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles (PNLS/IST), Solange Ella Bengone Ndong, n'a pas manqué de présenter la situation alarmante de la pandémie dans le Septentrion. "La réalité de la pandémie du VIH/ Sida dans notre pays en général, et dans la province du Woleu-Ntem en particulier, n'est plus à démontrer. Les données statistiques en appellent à une prise de conscience collective. En effet, avec une prévalence de 3,5 %, le VIH/Sida dans notre province touche plus de quatre mille personnes. Beaucoup sont suivies médicalement et sont sous antirétroviraux", a révélé la coordinatrice du PNLS/IST.

Elle n'a pas manqué de préciser qu'en 2024, le Centre de traitement ambulatoire (CTA) d'Oyem avait enregistré 275 nouveaux cas, contre 251 en 2025.

random pub

Chaine WhatsApp L'Union
Petites Annonces
L'Union
image
Logo