Quand les électeurs valides entrent et sortent sans difficulté, les personnes à mobilité réduite affrontent une autre réalité : celle de marches d’ escaliers infranchissables. Le vote inclusif ne serait-il qu’un slogan ?
À Libreville, ce samedi de double scrutin, Alexandre Obiang Bekale a dû gravir de nombreuses marches pour atteindre le bureau n°3 du centre de Martine Oulabou. Une épreuve révélatrice de l’absence d’aménagements adaptés, malgré les recommandations maintes fois rappelées lors de séminaires et d’interpellations publiques.
" Rien n’a été fait ", déplore-t-il, regrettant notamment que les cartes électorales ne comportent toujours pas de mention signalant les besoins spécifiques des personnes à mobilité réduite. Pour lui, cette négligence prive une partie des citoyens d’une participation pleine et entière.
Son expérience n’est pas un cas isolé. Elle est symbole du fossé entre le discours sur l’inclusion et la réalité du terrain. M. Obiang Bekale appelle ainsi à des mesures concrètes pour que le droit de vote soit véritablement universel.
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