La Guinée équatoriale fait assurément une interprétation sélective, voire erronée, de la décision rendue le 19 mai dernier par la Cour internationale de justice (CIJ), dans le différend frontalier qui l'oppose au Gabon depuis des décennies. À l'analyse de sa récente sortie médiatique, le chef de l'État équatoguinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, a tenté de faire croire que cette sentence ne porte que sur l'île Mbanié. Non sans affirmer que "la frontière actuelle (suivant le cours de la rivière Kyé) avait été actée par les deux pays dans les années 1970"...