"La politique c'est l'art du possible". Cette maxime de François Mitterrand tombe sous le sens, sous nos tropiques où les alliances se font et se défont (trop souvent) au gré des intérêts personnels. Les futures élections couplées confortent le postulat énoncé ci-dessus. À preuve, Alain-Claude Bilie-By- Nze président du parti "Ensemble pour le Gabon" (EPG) partage clairement l'ambition du leader du Front démocratique socialiste (FDS), Anges Kevin Nzigou.
Ce dernier ambitionne de mettre un terme à la loi tacite qui voudrait que la mairie de Libreville échoie aux autochtones de l'Estuaire. Non sans aspirer à prendre la tête dudit conseil municipal.
Hier, sur son compte X, la tête de file d'EPG a écrit noir sur blanc : "Libreville étant la capitale politique et administrative de notre pays, il est impératif en effet que l’on sorte de la logique de l’autochtonie qui a toujours sous-tendu l’élection de son maire". Avant d'ajouter : "Tant que nous garderons la logique de la proportionnelle et du suffrage indirect, les lobbies pro-autochtonie l’emporteront".
Au regard de cette convergence d'idées, faut-il s'attendre à une alliance "circonstancielle" entre ces deux formations politiques ? Rien n'est impossible ! Même si en l'espèce, cette éventualité paraît improbable. D'autant que jusque dans un passé récent les deux personnalités – l'une au pouvoir et l’autre dans l'opposition d'alors – se regardaient plus ou moins en chiens de faïence.
L'ancien Premier ministre, qui dit avoir "effectué son chemin de Damas" n'a de cesse d'inviter à la "rupture". Un concept ayant d'ailleurs constitué la trame de son projet de société lors du dernier scrutin présidentiel.
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