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Politique

PDG : choix cornélien

PDG : choix cornélien

De l'eau dans le gaz au Parti démocratique gabonais (PDG) et à Réappropriation du Gabon, de son indépendance pour sa reconstruction (REAGIR). Des formations divisées chacune en deux camps. Aussi bien au PDG qu'à RÉAGIR, le schisme est évident !

Dans le parti créé sur les bords de la Bouenguidi, Ali Akbar Onanga Y'Obegue et les siens sont d'avis que leurs "camarades d'en face" sont en porte-à-faux avec les textes. Non sans s'insurger contre l'allégeance faite au nouveau régime par l'aile de Blaise Louembe.

À RÉAGIR, Michel Ongoundou Loundah dénie dorénavant à François Ndong Obiang la qualité de s'exprimer et d'agir au nom de leur chapelle. Ainsi que son occupation 'illégale" du siège. Bref au PDG et à RÉAGIR, les militants des différentes tendances se regardent en chiens de faïence. D'où les procès en cours.

Quoique pour ce genre de bis-billes, le tribunal risque de déclarer son incompétence. D'autant que la nouvelle loi sur les partis politiques, en son article 64, prévoit des sanctions pour les cas de figure observés actuellement dans les écuries citées ci-dessus. Aussi, le "bicéphalisme à la tête du parti" et le "prolongement anormal d'une situation de scission" constituent, entre autres, des motifs de suspension pouvant être prononcée par le ministère de lIntérieur.

Du coup, les regards sont tournés vers ce département ministériel. Lequel, semble-t-il, est dos au mur. Hermann Immongault et ses techniciens taperont-ils du poing sur la table ? Sanctionneront-ils la plus vieille formation politique du Gabon ? Ou celle dans laquelle milite le ministre de la Réforme et des Relations avec les institutions, François Ndong Obiang ?

Si d'aventure le ministère de l'Intérieur franchit le Rubicon, l'article 65 dispose : "La suspension est prononcée par un arrêté du ministre de l'Intérieur pour une période allant d'un à quatre mois, et de trois à six mois en cas de récidive."

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