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Politique

L'UDB : l'amorce d'une nouvelle ère

L’UDB au service du Gabon nouveau. © DR

L'union démocratique des Bâtisseurs (UDB). Tel est l'acronyme du Parti politique porté sur les fonts baptismaux, samedi dernier, au Palais des sports, par le chef de l'État, Brice Clotaire Oligui Nguema. Une formation dont la devise, reposant sur "Inclusivité-Développement-Félicité", traduit toute l'ambition d'impulser une nouvelle ère ancrée dans la "social-démocratie" devant chambouler le paysage politique national.

Car, à en croire le pré - sident-fondateur, "l'UDB n'est pas un parti électoraliste, qui instrumentalise les élections". Dans cette optique, a-t-il indiqué, "nous allons instaurer des mécanismes de consultation populaires et crédibles entre les militants et la base".

Avec à la clé, l'organisation des primaires à la veille des élections. Comme quoi, les élections législatives et locales à venir devraient permettre de jauger l'ancrage de l'UDB, dont le secrétaire général, Mays Mouissi, a véritablement du pain sur la planche.

En réalité, toute la bataille future de l'UDB va résider dans son implantation. Dans cette optique, les vice-présidents ont une mission primordiale. Tant il leur revient d'implanter l'UDB dans leurs localités respectives. En tout cas, a laissé entendre Brice Clotaire Oligui Nguema, l'enjeu est de taille. Tant il y va de la nécessité, sous la Ve République, de "bien faire vivre les hommes entre eux".

"En saluant nos devanciers qui ont tant œuvré pour la démocratie, nous entrons dans la Ve République  en renforçant le multipartisme. Il s'agira pour nous de construire une démocratie faite d'élections libres, crédibles, cohérentes et transparentes dans lesquelles le peuple reste souverain", a-til laissé entendre. Ce, d'autant plus que, a-til  clairement indiqué, il ne voudrait pas  mettre sur pied un parti électoraliste.

Mais instaurer "des mécanismes de consultations populaires régulières et crédibles entre les militants de base, en organisant des primaires (...)". Avec en ligne de mire, la nécessité de cotiser. "Il faut savoir que si un militant a des droits, il a aussi des obligations. L'une d'entre elles est de s'acquitter de ses cotisations, car le parti vit de ses contributions.

Ce sont les cotisations qui donnent le droit à la parole. La cotisation est un critère pour être choisi comme candidat du parti", a-t-il indiqué. Bref, à l'entendre, " la politique est l'art de faire vivre les hommes entre eux, mais de bien les faire faire vivre". Comme quoi, l'UDB entend se démarquer de toutes les autres formations politiques. Les législatives et locales à venir devraient permettre de cerner cette ambition.

Ce qui ne s'annonce pas de tout repos. Surtout que d'aucuns aimeraient savoir dans quelle configuration l'UDB va aborder ces échéances. Mays Mouissi, quellles stratégies, devrait-il élaborer pour asseoir sa formation politique ? Entendu que, a laissé entendre le président fondateur,  "des mécanismes de consultation populaire régulière et crédible entre les militants et la base sont prévus. Comme dans tous les partis modernes du monde, nous organiserons des primaires, pour une plus grande légitimité de nos représentants."

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