A son investiture, le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, a annoncé la poursuite du programme des infrastructures entamé sous la Transition, avec l'engagement de faire davantage ou simplement mieux. Et pour relever le challenge, il a confié la tête du ministère des Travaux publics et de la Construction à Edgard Moukoumbi, un banquier passé notamment par l'Institut technique de banque du Conservatoire national des arts et métiers de Paris.
Son plus grand chantier sera de traduire en actions concrètes sur le terrain, les ambitions pressantes du chef de l'Etat qui entend augmenter la proportion de routes aménagées au Gabon. En effet, sur un linéaire national d'un peu plus de 10 300 km, notre pays ne compte que 20% des voies bitumées.
Le défi est donc immense pour le nouveau patron des routes qui, pour le relever, entend mettre à profit son sérieux et son expérience professionnelle. Lui qui, à la Banque internationale pour le commerce et l'industrie du Gabon (BICIG), a fait valoir ses qualités managériales pour redynamiser le service de l'exploitation informatique, la direction de la monétique et la direction du réseau clientèle entreprises.
Une expérience professionnelle qu'il a étoffée à la Société monétique de l'Afrique centrale (SMAC) où il a servi comme chef d'exploitation des Centres de traitement monétique et membre du Comité régional de normalisation. Avant d'être nommé directeur adjoint des systèmes d'information et de la monétique (2011- 2012), puis directeur des systèmes d'information et de la monétique (2012-2019).
A bientôt 59 ans, l'ancien directeur général de la CDC-Energy et désormais, ex-président de la Commission finances, patrimoine et infrastructures à la Fédération gabonaise de football se sait ainsi attendu. Non seulement par le chef de l'Etat, mais aussi par les Gabonais qui rêvent d'un patrimoine routier assez développé et praticable en toutes saisons.
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