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Société & Culture

Violences en milieu scolaire : le phénomène persiste

Violences en milieu scolaire : le phénomène persiste

Hier, la toile a été à nouveau inondée de vidéos montrant de jeunes gens se battant avec une violence inouïe. Autour d'eux, d'autres jeunes les encourageaient et feignaient de les séparer. Un “cameraman” en herbe immortalisait pour sa part la scène, pendant que d'autres condisciples incitaient la foule à les laisser faire dans ce combat où le pire aurait pu arriver.

La violence en milieu scolaire est donc de retour. Et cette fois, de plus belle ! Et c'est le lycée Paul Indjendjet Gondjout qui ouvre le bal. Du moins, c'est ''sa bagarre'' qui a été retransmise sur les réseaux sociaux. Au grand dam, l'on suppose, de son premier responsable. Mais voilà c'est fait ! Si nombreux sont ceux qui voudraient savoir pourquoi les jeunes apprenants en viennent de plus en plus aux mains, l'autre question est de se demander si les derniers protagonistes et les instigateurs tomberont sous le coup de l'article 230 du Code pénal nouveau. Auquel les élèves dudit lycée avaient déjà été sensibilisés par le procureur de la République.

Cet article dispose, en effet, que quiconque a volontairement porté des coups ou commis toute autre violence ou voie de faits sur une personne ayant entraîné des blessures ou une altération de sa santé physique ou mentale, est puni d'un emprisonnement de cinq ans au plus et d'une amende d'un million de nos francs au plus.

À la direction d'académie provinciale de l'Estuaire (DAPE), une source proche de l'administration renseigne que les jeunes ont été identifiés. Que leurs parents ont reçu une convocation pour un conseil de discipline prévu ce vendredi, au sein de l'établissement. En attendant, ils ont écopé de 3 jours d'exclusion. Pour le reste, l'administration scolaire n'étant pas la justice, a-t-on souligné à la DAPE, elle ne s'appuie que sur ce que dit le règlement intérieur du lycée, pour trancher dans ce genre de situation. À charge donc pour le procureur de la République d'apprécier la gravité pénale des faits.

D'autres sources proches de l'établissement indiquent que la police, à travers ses éléments qui assurent la sécurité scolaire au sein de ce lycée, se serait déjà saisie de l'affaire. Et pas besoin de demander où se trouvaient les policiers commis à la tâche au moment des faits. “Car on ne peut mettre un policier derrière chaque élève”, a lancé un responsable. Soit !

Le phénomène prend de l'ampleur. Désormais, curieux sont ceux qui voudraient savoir quelle suite sera donnée à ce nouvel acte de violence de plus en milieu scolaire. Les parents d'élèves sont appelés à redoubler de vigilance et à rappeler à leurs enfants qu’à l’école, comme ailleurs, la violence peut désormais mener… jusqu’en prison.

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