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Société & Culture

Affaire Harold Leckat : la HAC déplore l’absence d’informations officielles et appelle à la responsabilité

Affaire Harold Leckat : la HAC déplore l’absence d’informations officielles et appelle à la responsabilité

La Haute autorité de la Communication (HAC) est finalement sortie de son silence dans l’affaire concernant Harold Leckat, directeur de publication de Gabon Media Time (GMT).

Hier, dans un communiqué signé de son président, Germain Ngoyo Moussavou, l’institution reconnaît n’avoir reçu à ce jour "aucune information officielle" sur les faits reprochés au journaliste. Une absence de communication qui entretient le flou autour d’un dossier désormais fortement médiatisé. Selon l'organe régulateur de la communication au Gabon, deux versions c i rculent . La première fait état d’un contentieux commercial entre GMT et la Caisse des dépôts et consignations (CDC) relatif à une convention publicitaire dont l’exécution aurait provoqué un différend juridique.

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À LIRE : Harold Leckat : les organisations de presse réclament sa libération

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La seconde, relayée par plusieurs organisations de presse, évoque une instrumentalisation politique et une atteinte à la liberté de la presse, en raison des positions critiques du journaliste et de son rôle de fondateur du média en ligne.

Dans ce contexte, la HAC dit faire confiance à la justice gabonaise, tout en insistant sur le respect des droits fondamentaux de M. Leckat. Elle appelle les médias à la responsabilité, à l’objectivité et au professionnalisme dans le traitement de cette affaire encore en cours.

Rappelant sa mission de régulation et de protection de la liberté de la presse, la HAC réaffirme qu’elle se tiendra "aux côtés des journalistes injustement inquiétés dans l’exercice de leur métier", tout en exhortant la profession à faire preuve de discernement et de rigueur.

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