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Législatives & Locales

Bilie-By-Nze exige l'annulation des élections

Conférence de presse Alain Claude Billie-By-Nze (ACBBN) le 30 septembre 2025 à la résidence Tahiti.

Comme on pouvait s’y attendre, le président d’Ensemble pour le Gabon (EPG), Alain-Claude Bilie-By-Nze (ACBBN), a réagi au double scrutin du 27 septembre dernier. Hier à Tahiti, lors d’une conférence de presse, il a dressé un réquisitoire sévère contre l’organisation du scrutin et lancé une alerte sur la perte de crédibilité de la Transition.

Selon ACBBN, le pays a manqué le rendez-vous avec l’histoire. Au lieu de restaurer les institutions et refonder la démocratie, la Transition aurait reproduit, ''en pire'', les travers du régime Bongo, déchu. Bilie-By-Nze dénonce ainsi des élections législatives et locales entachées de fraudes massives. Entre autres : bourrage d’urnes, transferts d’électeurs, absence de bulletins, falsification de procès-verbaux, usage abusif de procurations par le parti présidentiel. '

'Ces pratiques rappellent étrangement les accusations formulées par le CTRI lui-même, pour justifier la prise de pouvoir par les militaires. Les voir reproduire la même chose, en pire, interpelle'', a-t-il lancé.

Il parle aussi de ''naufrage'' ou encore de ''fiasco électoral'' et même de ''fraude d’État'', estimant que les manipulations n’étaient pas isolées mais généralisées. ''Après les députés de la Transition, voilà ceux de la procuration'', raille-t-il.

Le ministère de l’Intérieur est également pointé du doigt pour son impréparation : chiffres erronés, corrections improvisées, résultats contradictoires. Pis, le pouvoir est accusé d’avoir créé un nouveau parti présidentiel, allié au PDG, pourtant décrié pour les élections tronquées du 30 août 2023.

''Que faire maintenant, se demande le président de EPG ? Un autre coup d’État ? Ce n’est pas la solution, le précédent n’ayant pas réglé le problème : des élections mal organisées'', tranche-t-il.

Aussi, exige-t-il l’annulation pure et simple du scrutin et la mise en place de conditions de transparence (refonte du fichier électoral, suppression des procurations, interdiction de la transhumance électorale et limogeage des responsables du fiasco).

Et d'interpeller directement le président de la République. Soit il écoute le peuple et sauve sa crédibilité. ''Soit vous écoutez les faucons qui disent que tout va bien... et vous prouverez que le refus de cautionner des élections mal organisées n’aura été qu’un prétexte à votre coup d’État.''

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