L'Organisation Mondiale de la Santé ( OMS) définit la malbouffe comme une alimentation riche en graisses, en sucre, en sel ou en additifs, mais pauvre en nutriments essentiels. Au Gabon, elle se traduit par les plats de rue trop frits, les "nike" et autres repas express des fast-foods, sans oublier les boissons sucrées et sodas. Une alimentation qui prend le dessus sur les repas traditionnels, plus sains, au point de s'imposer dans nos assiettes. Nul besoin de rappeler que ce trio : ''gras, sucré, salé'' tue.
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Selon l’OMS, une mauvaise alimentation cause chaque année près de 8 millions de décès prématurés dans le monde. Soit plus que le tabac. Et quand la mort ne s'invite pas, les conséquences n’en sont pas moins graves : obésité, diabète de type 2, cancers, tension artérielle, maladies cardiovasculaires, etc.
À Libreville, d'après une enquête réalisée en 2021 par le ministère de la Santé, près d’un adulte sur trois est en surpoids. Face à cette invasion silencieuse qui menace nos vies, la qualité vaut mieux que la quantité. Il faut donc miser sur les produits locaux non cultivés avec les engrais.
Les feuilles vertes (feuilles de manioc, oseille, nkumu…), les féculents non frits (manioc, taro, banane plantain) et les fruits du terroir (papaye, mangue, corossol, avocat), le poisson fumé ou frais... s'inscrivent dans ce registre.
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