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Faits divers & Justice

Makokou : mort dans un incendie de sa cellule

Le CHROBOM où le mis en cause a rendu l’âme.

Un Gabonais d'environ 50 ans, identifié comme A. L., sans emploi, est mort au Centre hospitalier régional Omar Bongo de Makokou (CHROBOM), mardi dernier. C'était après avoir été brûlé dans sa cellule au commissariat de police du chef-lieu de la province de l'Ogooué-Ivindo.

Selon les témoignages, l'homme était en garde à vue pour des raisons d'enquête sur une affaire de viol pesant sur lui lorsque l'incendie s'est déclaré dans sa cellule, entraînant des brûlures graves. Conduit immédiatement à l'hôpital, il aurait fait un arrêt cardiaque.

De source autorisée, convoqué par les autorités pour une affaire distincte, A. L. est soudainement tombé nez à nez avec une de ses filles venue déposer plainte contre lui pour viol. Un acte qu'il aurait commis la veille et pour lequel les flics ont décidé de son placement en garde à vue.

Désemparé, le quinquagénaire aurait d'abord tenté de se donner la mort. Ainsi, avant même d'être conduit dans la cellule, il aurait avalé de la bétadine contenue dans un sachet de médicaments, qu'il avait sur lui. Après avoir été soigné au CHROBOM, il a été de nouveau ramené au commissariat de police. Mais peu de temps après avoir une fois de plus été placé en garde à vue, mardi dernier, un incendie se déclarait dans sa cellule.

À leur arrivée, les usagers et le personnel de police parviendront à extraire le mis en cause des flammes. Malheureusement, il avait déjà subi de graves brûlures. Quelle est l'origine de cet incendie meurtrier ? C'est la question qui taraude tous les esprits et pour laquelle des réponses précises doivent être apportées.

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