Le 11 décembre dernier, Jean-Pierre Kombila a été condamné à 13 ans de prison dont 4 assortis du sursis, par la Cour d'appel judiciaire de Mouila siégeant en session criminelle à Tchibanga. L'homme de 53 ans et père de 12 enfants répondait devant cette juridiction du crime de viol par ascendant commis sur sa fille A.C.N, âgée de 9 ans.
Un crime pour lequel il a été placé sous mandat de dépôt le 28 août 2020. Nul doute qu'il avait profité de l'absence de la maison de sa concubine, Francine Ipandi, pour poser cet acte ignoble. Lorsque celle-ci retrouve le domicile conjugal, 5 ans plus tard, elle décide de dormir dans une autre chambre. Laissant son homme et leur fille dans l'autre.
Un soir, alors qu'elle était justement dans sa chambre, dame Francine entend des bruits venant de la pièce où dorment son concubin et leur enfant. Quelques jours plus tard, la fillette se plaint de douleurs abdominales et de difficultés à uriner pendant qu'elle s'apprêtait à prendre une douche.
Présente, sa mère décide alors de la conduire dans une structure sanitaire pour faire un examen qui révèle que l'enfant a perdu sa virginité. Aux questions de sa mère, A.C.N avoue que son géniteur a fait d'elle sa partenaire sexuelle. Un fait connu des frères et soeurs de la victime.
Les preuves étants réunies, une plainte est déposée contre Jean-Pierre Kombila. Lors de l'instruction à la barre, le Ministère public, représenté par Félix Minko Nkoundi, a requis la culpabilité de l'accusé pour le crime de viol sur mineure de moins de 18 ans.
De son côté, Me Anicet Mihindou Moussirou a plaidé des circonstances atténuantes pour son client. Mais la Cour a condamné ce dernier à 13 ans de réclusion criminelle dont 4 ans assortis du sursis et à 1 million d'amende.
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