La procédure judiciaire qui est en train d'être diligen- tée à l'encontre de Me Gisèle Eyue Bekale a constitué du pain béni pour Alain-Claude Bilie-By-Nze, farouche opposant à l'actuel pouvoir, non moins président d' "Ensemble pour le Gabon" (EPG). C'est ainsi que mercredi dernier, à l'entrée de l'immeuble abritant le cabinet de l'avocate régulièrement inscrite au barreau du Gabon, il a crié haro sur la "violation de l'État de droit et des procédures judiciaires en République gabonaise".

Dans un communiqué du ministère de la Justice parvenu à notre Rédaction, mercredi en soirée, le premier responsable de ce département revient sur une vidéo devenue virale sur la toile. Laquelle met en évidence, dans le cadre de ses fonctions, des échanges entre un juge d'instruction spécialisé, un inculpé et son avocat en toute familiarité. Et ce sans aucune réserve due à leurs statuts respectifs.

Le feuilleton politico-judiciaire né de l'affaire Sylvia Bongo Ondimba et son fils Noureddine Bongo Valentin – sur lesquels pèsent les charges de présomption de faux et usage de faux, détournement de fonds publics, complicité de détournement, corruption active, blanchi- ment de capitaux, concussion et association de malfaiteurs – vient de connaître un nouvel épisode.

Steciana Carlie Koumba, une Gabonaise d'une trentaine d'années, vient d'être placée sous mandat de dépôt à la prison centrale de Mouila. Elle est poursuivie pour agression physique à l'encontre de sa compatriote Camélia Kolanou, qu'elle a attaquée à l'aide d'une arme blanche. Le jour des faits, à Mandji, vers 20 heures, Stecinia Carlie Koumba et Camélia Kolanou sont en train de prendre un verre dans un troquet situé au Quartier-Commercial.

Lundi dernier, Verlaine Obame Biteghe, ancien policier révoqué, et Yves Ladry Ekomy, tous deux complices présumés d'un gang, ont été arrêtés pour extorsion et violences contre des commerçants et autres opérateurs économiques. Ces individus, aidés de deux complices toujours en fuite, agissaient en se faisant passer pour des agents de la Police judiciaire (PJ).

Décourage les trafiquants de tout acabit. Tel est l'objectif du déploiement des éléments de la Direction générale des services spéciaux (DGSS) sur le terrain ces derniers temps. Et ce, sur tous les fronts et à travers l'étendue du territoire national.

Un trafiquant de stupéfiants identifié comme Winny Fred Asseko Asseko, 27 ans, séjourne à la maison d'arrêt de Koula-Moutou depuis la semaine écoulée. Il se serait rendu auteur de trafic de produits stupéfiants avec lesquels il a été appréhendé par les éléments de l'Office central de lutte antidrogue (Oclad) du chef-lieu de la province de l'Ogooué-Lolo. À savoir 87 sachets de cannabis et 11 comprimés de Tramadol d'une valeur marchande de 130 000 FCFA.

Une élève en classe de Terminale identifiée comme A.C.O.L., 21 ans, a été violée à Ayassi, un quartier du 2e arrondissement de Franceville, le chef-lieu de la province du Haut-Ogooué. Une agression survenue la veille des épreuves du baccalauréat de la session en cours.  Selon les premiers éléments de l'enquête, les faits se sont produits sur le coup de 3 heures du matin, à une centaine de mètres de chez elle, alors que A.C.O.L. sortait de son domicile, en vue de puiser de l'eau dans un quartier voisin.

IL y'aura assurément du monde au Palais de justice de Libreville, avec un dispositif bien différent que d'habitude. Et pour cause. Le vendredi 10 novembre s'ouvrira le procès de toutes les personnes interpellées au lendemain du coup de la libération, annonce le procureur général près la Cour d'appel judiciaire de Libreville, Eddy Minang.

Le Ghanéen Isaak Ousmane est retourné en prison. Non pas pour défaut de carte de séjour comme il y a quelques années, mais pour tentative d'assassinat. Âgé de 56 ans, le ressortissant ouest-africain a tenté de tuer un Gabonais, Mathias Nguere, 10 ans de moins que lui, le blessant gravement à la machette au niveau de l'épaule gauche. Les faits ont eu lieu dans la nuit du 22 au 23 juin dernier, au village Ayeme-Maritime, dans le département du Komo-Mondah.

Depuis plus de huit ans, un litige tenace oppose Emmanuel Edzang Moro, inspecteur principal du Trésor à la retraite et bailleur gabonais, à son locataire libanais Habib Balloud, propriétaire de la SCI Beta Plus. Au cœur de ce bras de fer, un impayé de loyers qui dépasse aujourd’hui les 95 millions de FCFA, malgré plusieurs décisions de justice favorables au propriétaire.

Les habitants du quartier Kouango, à Mayumba, le chef-lieu du département de la Basse-Banio, sont sous le choc.