À l'approche des législatives et des locales, le député et vice-président de l'Assemblée nationale défend "La Majorité bloquante", une initiative citoyenne pour un Parlement indépendant et affirme son refus de toute allégeance politique.

L'unio démocratique des bâtisseurs (UDB) s'enrichit manifestement des anciens du Parti démocratique gabonais (PDG)

Entre la dernière sortie d'Ali Bongo Ondimba, le "jusqu’au-boutisme" d'Ali Akbar Onanga et le positionnement du directoire actuel, la situation au Parti démocratique gabonais (PDG) paraît incertaine.

Après plusieurs années de division et de querelles intestines, l'Union du Peuple Gabonais (UPG), la formation politique fondée par feu Pierre Mamboundou, amorce un processus de réconciliation. Grâce à une médiation discrète, les différentes factions de l'UPG ont décidé de sceller leur union par une fusion-absorption, espérant ainsi retrouver leur influence d'antan et se repositionner dans le paysage politique gabonais.

Le parti Réagir, dirigé par François Ndong Obiang, renforce sa position en absorbant le Rassemblement pour la dynamique populaire (RDP), dans un contexte de turbulence interne.

Le président Brice Clotaire Oligui Nguema a reçu plusieurs ambassadeurs au Palais de la République, témoignant de la volonté du Gabon de renforcer ses relations diplomatiques. Les échanges ont permis d’aborder la consolidation des partenariats stratégiques avec la Turquie, la Corée du Sud et l’Espagne.

"Expulsions forcées", "confiscation du pouvoir", "atteinte à la dignité des individus", "violation de la loi électorale", etc. Le moins que l'on puisse dire est que le président de la Coalition pour la nouvelle République (CNR), le Pr Vincent Moulengui Boukosso, s'en est pris violemment récemment au pouvoir actuel...

Il est une certitude qui ne devrait plus faire l'ombre d'un doute : la conduite des affaires publiques a bien changé au Gabon. Notamment sur plan économique, avec une diplomatie offensive et un management acquis. En défendant d'abord les intérêts nationaux.

On la savait, plus ou moins, recluse dans sa résidence sise après le Tribunal, cependant rien ne laissait présager qu'Alice Lamou succomberait d'un malaise, le 6 juillet dernier. Aujourd'hui débute ses obsèques à sa résidence.

Gouvernement d'action ou rien. C'est ainsi que pourrait se résumer le discours du vice-président du gouvernement lors du Conseil interministériel de ce 17 juillet. Alexandre Barro Chambrier a, sans détour, appelé à une implication sans faille des membres du gouvernement dans la mise en œuvre du projet de société du président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema.

Le week-end dernier, Alexandre Barro Chambrier, président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) a appelé à la mise en place d'une majorité présidentielle. Un grand regroupement, selon lui, dans lequel devraient se fondre les alliés et autres soutiens du chef de file de l'Union démocratique des bâtisseurs (UDB), Brice Clotaire Oligui Nguema. Non sans toutefois inviter à tirer les leçons du passé.

Plus de primaires. Place au consensus comme fil conducteur dans la procédure de sélection des candidats de l'Union démocratique des bâtisseurs (UDB) aux élections législatives et locales de septembre et octobre prochains. Un choix qui pourrait s'expliquer au regard de la lourdeur qu'aurait engendrée l'organisation des primaires pour une formation politique portée sur les fonts baptismaux le 5 juillet dernier dont les démembrements locaux (délégations provinciales, départementales, communales, etc.) ne sont pas encore véritablement fonctionnels.