Le parti démocratique gabonais (PDG) qui tente de se restructurer a, samedi dernier, définitivement exclu cinq de ses membres, accusés d’actions subversives et de défiance envers les instances officielles. Mais ces sanctions ravivent les tensions internes. Parmi les exclus, Ali Akbar Onanga Y'Obégué qui conteste la légitimité du directoire actuel et annonce une riposte. La bataille pour le contrôle de l’ex-parti au pouvoir semble prendre une nouvelle allure.

Un nouveau mouvement citoyen a officiellement été lancé hier, à Libreville : "La Majorité bloquante". Portée par le Copil citoyen, cette structure entend jouer un rôle actif dans le paysage politique bien qu'elle se revendique comme un mouvement "participatif " et non "politique".

Dans son édition du mercredi 9 juillet 2025, L'Union titrait à sa une "Que vont-ils faire ?". Assortie d'un montage dans lequel figuraient les présidents des chapelles politiques les plus représentatives.

Le 12 juillet 1975, Sao Tomé et Principe prenait son indépendance vis-à-vis du Portugal. Samedi dernier, l'État insulaire a donc célébré le 50e anniversaire de son accession à la souveraineté internationale.

Dans une déclaration faite au ministère de l'Intérieur hier, le chef dudit département, Hermann Immongault, a indiqué les prochaines étapes du processus relatif aux élections législatives et locales prévues le 27 septembre 2025.

À son retour hier, à l'aéroport international Léon-Mba, le chef de l'État, Brice Clotaire Oligui Nguema a été accueilli par une foule enthousiaste.

Dans un contexte de recomposition politique, sous-tendu par la création de l'Union démocratique des bâtisseurs (UDB), le président du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM), Alexandre Barro Chambrier, invite à la mise en place d'une majorité présidentielle. Non sans préciser le positionnement de sa chapelle.

À moins de trois mois des prochaines élections couplées en République gabonaise, le ministère de l'In- térieur, dorénavant en charge de l'organisation des scrutins électoraux, est à pied d'œuvre. En témoigne la prestation de serment devant la Cour constitutionnelle des membres de la Commission nationale d'organisation des élections et du référendum (CNO- CER), mercredi.

C'est devenu une tradition chez le président Brice Clotaire Oligui Nguema. La rencontre avec les Gabonais vivant dans le pays qu'il visite est systématiquement ou presque dans son agenda. Histoire d'entretenir ce lien affectif avec ses compatriotes de la diaspora. La présente visite qu'il effectue depuis lundi aux Etats-Unis, n'a pas dérogé à cette pratique.

Le chef de l'État, Brice Clotaire Oligui Nguema, et son homologue américain, Donald Trump, ont jeté les bases d'un renouveau de la coo- pération entre Libreville et Washington.

Lors d’un discours à la Maison Blanche, le président gabonais a appelé à une collaboration internationale pour développer l’énergie, valoriser les ressources locales et renforcer la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée, soulignant l’importance d’un partenariat gagnant-gagnant. Il insiste sur la nécessité d’investissements pour transformer le secteur et assurer la stabilité régionale.

Si des initiatives ont souvent eu lieu, les investisseurs américains ne cachent plus leur intérêt pour le Gabon. C'est du moins ce que l'on doit retenir de l'importante rencontre qu'ils ont eue mardi dernier, à la Chambre de commerce des États-Unis, avec la délégation gabonaise conduite par le chef de l'État, Brice Clotaire Oligui Nguema. Une délégation comprenant des membres du gouvernement et ceux du patronat.