À quelques semaines des législatives, le paysage politique gabonais se transforme en véritable champ de bataille. Les investitures révèlent une fébrilité générale: le RPM envisage des alliances mais laisse plusieurs sièges vacants, tandis que l’UDB affirme sans ambiguïté sa volonté d’emporter le maximum de suffrages. Le PDG, affaibli, tente de renaître en s’imposant localement.

Les législatives qui se profilent au Gabon s’annoncent comme un vrai bras de fer entre les anciens alliés et les nouveaux venus, avec l’émergence de l’UDB qui tente de bouleverser les équilibres traditionnels du paysage politique.

Invité par son homologue ivoirien, Brice Clotaire Oligui Nguema a pris part hier à Bouaké aux cérémonies marquant le 65e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. Placées sous le signe de la paix et du développement, ces festivités, notamment la parade militaire, ont renforcé l’unité et la solidarité entre les deux pays et souligné la solidité des liens Libreville-Yamoussoukro.

Les prochaines élections législatives et locales marquent une nouvelle étape pour le Parti démocratique gabonais (PDG), avec la non-investiture de plusieurs figures historiques du parti. Ce renouvellement témoigne d’une volonté de modernisation, tout en laissant la place à de nouvelles générations pour incarner l’avenir du parti.

À la veille de la date limite de dépôt des candidatures pour les prochaines élections, Alain-Claude Bilie-By-Nze, président du parti "Ensemble pour le Gabon", a saisi la Cour constitutionnelle pour contester la constitutionnalité d’un article du décret fixant les modalités électorales. Il dénonce un calendrier électoral précipité et une révision de la liste électorale non achevée.

Avant de partir pour Bouaké en Côte d’Ivoire, le président gabonais, Brice Clotaire Oligui Nguema, a rencontré la ministre centrafricaine des Affaires étrangères, Sylvie Baïpo-Temon. L’objet de leur entretien : le report du Sommet de la CEMAC, initialement prévu à Bangui en août, ainsi que le renforcement de la coopération bilatérale entre le Gabon et la RCA.

Après avoir été secoué par des crises internes, le Parti démocratique gabonais (PDG) entend faire, en toute humilité, en septembre et octobre prochains, la démonstration qu'il demeure l'une des plus importantes locomotives politiques de notre pays.

À quatre semaines des élections au Gabon, l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo, Brice Laccruche Alihanga, brise le silence sur son passé difficile, sa prison et sa rupture avec le système Bongo. Conseiller stratégique du président Oligui Nguema, il incarne un possible renouveau politique, tout en assumant ses blessures et ses responsabilités.

Mathieu Mboumba Nziengui, décédé lundi dernier à Bikélé, laisse derrière lui une UPG fragilisée, marquée par des luttes de succession et des divisions internes depuis la disparition de Pierre Mamboundou en 2011. Son parcours illustre les défis et les mutations d’un parti autrefois influent, aujourd’hui en quête de renouveau.

Après une première visite officielle en Turquie, le président gabonais Brice Clotaire Oligui Nguema reprend la direction de l’Afrique de l’Ouest pour participer aux célébrations du 65e anniversaire de la Côte d’Ivoire. Ce déplacement témoigne de l’engagement du nouveau pouvoir gabonais dans le renforcement des relations sud-sud, notamment avec ses voisins et partenaires régionaux.

L’UDB, la nouvelle formation politique du chef de l’État, a lancé son offensive électorale en investissant ses candidats pour les législatives et les élections locales de septembre et octobre. Avec une stratégie de déploiement massif sur tout le territoire, le parti cherche à asseoir sa présence, en mêlant anciens alliés, figures controversées et représentants de la société civile, dans un contexte de recomposition du paysage politique gabonais.

Plusieurs membres clés du gouvernement, dont Brigitte Onkanowa, Ulrich Manfoumbi, Laurence Ndong, Sosthène Nguema, Mays Mouissi, Marcelle Ibinga-Itsitsa et Armande Longo-Moulengui, se lancent dans la bataille électorale sous la bannière de l’UDB.