Piloté par le ministre de l'Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation, Hermann Immongault, les membres dudit comité étaient présents à ce huis clos inaugural. Occasion pour son coordonnateur de fixer le cap.
"Nous avons un chronogramme qui est particulièrement contraignant puisque dans le texte qui organise notre comité nous avons 10 jours pour rendre une copie et surtout nous avons l'horizon immédiat des élections locales et législatives fixées au 25 septembre 2025", a déclaré Hermann Immongault.
Laquelle copie par la suite sera d'abord examinée par le gouvernement. Comme cela a été le cas, en son temps, pour la mouture de la nouvelle Constitution gabonaise et du Code électoral. Avant que le Parlement ne se prête par la suite au même exercice. Concrètement, Hermann Immongault et son équipe ne devront prendre en compte que les recommandations du Dialogue national inclusif (DNI), tenu en avril 2024 au stade d'Angondjé.
"Pour ce texte qui concerne le texte qui est le nôtre, des orientations précises ont été données. Il ne s'agit pas de nous livrer à un redécoupage électoral global. Celui-là ne pouvant être fait qu'à l'issue du recensement général de la population et du logement que le ministère en charge de cette matière a commencé. Le dernier recensement datant de 2013", avoue-t-il.
Ce dernier d'ajouter : "Étant entendu que le Code électoral a xé un certain nombre d'éléments. Notamment le nombre de sièges pour les sénateurs à 70, il nous faut nous livrer à l'exercice de proposer au gouvernement une répartition de ces 18 sièges. Cinquante deux (52) étant des sièges considérés comme acquis, il nous faut maintenant examiner les différentes options qui pourraient être mises sur la table du gouvernement".
Un travail qui devrait prendre en compte également la diaspora. "En ce qui concerne les députés, nous avons ces deux sièges des Gabonais de l'étranger pour lesquels, il nous faut faire une proposition de clé de répartition", a-t-il ajouté.
random pub
