Depuis plusieurs jours, à Port-Gentil, les populations illégalement installées sur le domaine public et les mangroves font l’objet de déguerpissement. Dans le premier cas, l’opération menée par la municipalité portgentillaise, par le biais de son service technique, sur instructions du délégué spécial, le général Pierre Rizogo Rousselot, vise à récupérer les espaces concernés pour la réalisation de certains projets structurants. Les habitants des quartiers Fortde-l’Eau, Massuku, l’Île-Mandji et biens d’autres, longtemps prévenus, assurent les autorités, sont visés.
"Il est question de faire comprendre aux gens qu’on ne défie pas, ni ne brave l’autorité", a indiqué Jean-Gilbert Magnoungou, le délégué spécial du 1er arrondissement. Dans le second cas, il s’agit de la continuité de l’opération de libération et de protection du littoral qui a débuté à Libreville. "Les instructions viennent du gouvernement", a informé le délégué spécial du 4e arrondissement, Dominique Bambela, qui a ajouté que "la mangrove a été suffisamment entamée, il faut que l’on rétablisse l'ordre public".
Sur les deux sites, les sinistrés déclarent ne pas avoir été informés. "Ils sont venus casser les maisons des gens sans préavis", a pesté Valentin Kouassi. Mais un compatriote, M. Mpira a salué l’initiative du gouvernement, s'offusquant de voir des sujets étrangers construire sur nos côtes et/ou les mangroves bien que cela soit strictement interdit.
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