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Enquête

Œuvrer pour une coexistence pacifique

coexistence pacifique. © Félicien Ndongo

Ce n’est pas la première fois que les populations manifestent leur mécontentement à l'égard des sociétés opérant dans la zone responsable de la dégradation de l’environnement et de l’écosystème dont elles tirent l’essentiel de leurs moyens de subsistance.

Les villageois dénoncent en réalité le manque d'infrastructures de base pour essayer de compenser les dégâts causés à l’exploitation incontrôlée à petite échelle. Tant les pouvoirs publics ont tendance à les oublier après extraction des ressources dont disposent ces localités.

Pas de routes, pas d'emplois, pas d'école ni dispensaire. Les Yénois en veulent pour preuve le chèque de 7 milliards alloués par le président de la République à la Ngounié et dont le département de l’Ogoulou n'a bénéficié du moindre investissement. 

Il est donc urgent que les pouvoirs publics s’engagent à organiser le secteur, avec une administration provinciale des mines et des comptoirs comme envisagé. Ainsi qu’à travers une prise en compte des orpailleurs artisanaux en règle qui sont pour la plupart détenteurs de cartes d’expert à la stratégie de développement local.

Une analyse détaillée de la situation devrait permettre une coexistence pacique entre eux et les sociétés respectant la nature, notamment. La stabilité du climat social et sécuritaire doit être garantie par l’État, appelé ici à jouer pleinement son rôle. 

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