Cette organisation, qui bénéficierait de la complicité de plusieurs établissements hôteliers et autres boîtes de nuit disséminés dans le Grand Libreville, vient d’être mise à nu par la Police judiciaire (PJ). D'après un haut responsable de cette unité spécialisée, l'enquête ouverte est appelée à s’étendre également sur l’ensemble du territoire national, afin de mettre hors d'état de nuire tous ceux qui se livrent à cette nouvelle forme de proxénétisme.

Un nouveau scandale secoue le football gabonais. La Fédération gabonaise de football (Fegafoot) a suspendu, à titre conservatoire, Paul Lambert Nguema Ebang Toung, ancien secrétaire général de l’Union Sportive de Bitam (USB), suite à de graves accusations d’abus sexuels sur de jeunes joueurs. Une enquête disciplinaire est désormais en cours.

À Libreville, le Wildlife Conservation Society (WCS), en partenariat avec le ministère de l’Environnement, lance une formation destinée aux parties prenantes des industries extractives. Sous le thème « Développement économique des industries extractives et l’approche Nature positive », l’atelier vise à aligner les stratégies économiques sur les impératifs écologiques, à promouvoir une exploitation minière « Nature positive » comme opportunité pour le Gabon et à relever les lacunes des politiques publiques pour mieux appliquer la hiérarchie d’atténuation des impacts.

À quelques semaines des législatives, le paysage politique gabonais se transforme en véritable champ de bataille. Les investitures révèlent une fébrilité générale: le RPM envisage des alliances mais laisse plusieurs sièges vacants, tandis que l’UDB affirme sans ambiguïté sa volonté d’emporter le maximum de suffrages. Le PDG, affaibli, tente de renaître en s’imposant localement.

Les législatives qui se profilent au Gabon s’annoncent comme un vrai bras de fer entre les anciens alliés et les nouveaux venus, avec l’émergence de l’UDB qui tente de bouleverser les équilibres traditionnels du paysage politique.

Le dossier Esther Miracle devant le Tribunal correctionnel de Libreville met en lumière ce que certains qualifient de mainmise politique sur des questions techniques, potentiellement freinant l’évolution de l’enquête. Dès le naufrage, une commission d’enquête nautique a été instaurée pour auditionner l’équipage et déterminer les causes, mais elle a été dissoute peu après.

À Libreville, l’École de préparation aux carrières administratives (EPCA) et l’Éna Côte d’Ivoire ont signé une convention officielle renforçant une collaboration entamée il y a un an. Ce partenariat, centré sur l’échange d’expériences, de formateurs et d’élèves, prévoit aussi le partage des productions intellectuelles et scientifiques.

La grève des taxis de Port-Gentil, déclenchée par la Fegasta, se poursuit après un préavis resté sans effet. Les chauffeurs dénoncent un racket présumé par certains corps habillés et dénoncent le port obligatoire de la blouse, contestation exacerbée par les coûts et le choix du fournisseur. Le service minimum est en place, et le gouverneur de province est appelé à trancher.

Un drame insoutenable trouble le PK 12, dans le 5e arrondissement de Libreville: Esther Ludivine Moussavou Eyang Mba, une fillette de 10 ans, a été retrouvée dans une zone broussailleuse près des rails et est décédée peu après son transfert à l’hôpital. Les enquêteurs de la Bac et les Officiers de police judiciaire multiplient les investigations, tandis que les autorités appellent à renforcer le dispositif sécuritaire du Grand Libreville.

Inscrite dans le cadre des actions sociales soutenues par le couple présidentiel, la célébration des mariages collectifs des personnels des Forces de défense et de sécurité s’est déroulée hier au Camp Baraka, en présence du vice-président du gouvernement Alexandre Barro Chambrier, de plusieurs ministres et de nombreuses familles.