À peine élu 6e adjoint au maire de Libreville, Nicolas Moussotsi Moussavou se retrouve au cœur d'une tempête juridico-politique. Exclu avec fermeté du Parti démocratique gabonais (PDG) pour "indiscipline notoire", il lui est reproché de s'être présenté contre le candidat officiellement investi par son propre parti.

À la veille de l'installation de la première législature de la Ve République, le gouvernement gabonais connaît une vague de départs sans précédent. Dix-huit ministres, et non des moindres, dont le vice-président Alexandre Barro Chambrier, ont dû démissionner de leurs fonctions pour siéger en tant que députés, conformément à la stricte règle constitutionnelle d'incompatibilité des mandats.

La transformation locale du manganèse n'est plus une option, mais une "exigence nationale". C'est le message fort qu'a réaffirmé le président Brice Clotaire Oligui Nguema lors d'une audience accordée hier à une délégation du groupe Eramet, conduite par son directeur général Paulo Castellari.

Le ton est monté d'un cran à La Poste SA où les agents, par la voix de leur syndicat, ont dénoncé une situation "insoutenable" marquée par trois mois de salaires impayés. Malgré des arriérés qui s'accumulent, le personnel continue d'assurer le service public, mais fustige le "mutisme incompréhensible" de sa direction.

Le procès de la "Young team" s'est poursuivi hier avec l'audition de quatre accusés clés, dont Abdoul Oceni Ossa et Gabin Otha Ndoumba, mettant à nu les mécanismes d'un système de détournement massif de fonds publics. Face à la Cour criminelle spécialisée, les interrogatoires ont révélé comment le Trésor public était transformé en "simple tirelire" sur ordre de Noureddin Bongo Valentin.

Après avoir tenu tête au Nigeria pendant 90 minutes, le Gabon s'est lourdement incliné 4-1 en prolongation, une déroute qui met en lumière les failles de l'équipe. Au banc des accusés : un coaching hasardeux de Thierry Mouyouma, qui a déséquilibré son milieu de terrain avec des remplacements jugés fatals, et des leaders offensifs aux abonnés absents.

Conformément à la Constitution de la Ve République et au principe de séparation des pouvoirs, le gouvernement gabonais connaît une recomposition majeure. Les ministres récemment élus députés lors des scrutins d'octobre ont présenté leur démission au Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui les a acceptées.

Par décret du président de la République, chef de l'État, chef du gouvernement, on date du 14 novembre 2025, l'intérim des membres du gouvernement ayant présenté leur démission ce jour est assuré selon les indications ci-dessous.

L'administratrice-Directrice générale de la Ceca-Gadis confirme la fermeture de dizaines de magasins de proximité (Gaboprix, Cecado, etc.) pour éviter la chute de l'entreprise. Cette restructuration, réduisant le réseau de 103 à environ 60 points de vente, est due à la suppression de l'aide de l'État en 2018. Ce qui a entraîné une forte dégradation des résultats financiers (-18 % de résultat net en 2024). Pari sur l'avenir, elle a présenté le plan "Excellence 2024-2027" qui repose sur des points comme la digitalisation ou le soutien aux producteurs locaux.

Une tentative d'enlèvement d'un nourrisson d'un an et demi a semé l'effroi au quartier Franceville 2. Trois jeunes hommes ont tenté d'arracher la petite fille, petite-fille d'un journaliste local à la retraite, alors qu'elle se trouvait avec ses frères et sœurs près d'une église