Décédée le 10 novembre dernier, Catherine Mba – veuve du premier chef d'État gabonais, Léon Mba – a été conduite à sa dernière demeure le week-end au Cap Santa-Clara, au nord de Libreville.
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Vendredi déjà, le président de la République, chef de l'État, Brice Clotaire Oligui Nguema, et la première dame Zita, se sont rendus à sa résidence sise à Akébé-Ville, pour s'incliner devant la bière de l'illustre disparue. Rendant ainsi un ultime hommage, du reste mérité, à cette grande dame qui, du haut de son grand et précieux âge (107 ans), a vu le Gabon d'hier et d'aujourd'hui, avec toutes les mutations notables survenues au fil des décennies.
Après qu'il eut déposé la gerbe de fleurs, le numéro un gabonais a signé le livre de condoléances. Revenant ainsi, dans les mots apposés, sur l'importance de perpétuer et d'honorer nos figures emblématiques qui, de près ou de loin, chacune à sa façon, ont su écrire ou contribuer à l'histoire de notre pays.
Dans ce registre, le chef de l'Exécutif n'a pas omis de rappeler le rôle ô combien important qu'aura su jouer Catherine Mba aux côtés de son époux, le président Léon Mba, tout au long de son magistère.
Présentes également, nombre d'autres personnalités de la République ont dit garder des souvenirs impérissables de cette "centenaire" qui a finalement rejoint les siens, après avoir défié le temps, sans en perdre une once de la beauté qui la caractérisait, malgré son âge très avancé.
Ainsi, les gens naissent, vivent et disparaissent définitivement un jour car tel est le cycle naturel de l'existence humaine.
Elle laisse une grande famille. Mais à jamais, son souvenir restera immuable dans les coeurs de ses filles Christiane et Brigitte. En ceci, qu'il y a quelque chose de plus fort que la mort : la présence des absents dans la mémoire des vivants. Pour reprendre Jean d'Ormesson.
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