Deux matchs et autant de revers, une impression de décompression et de perte des certitudes ayant notamment permis à l'équipe de caresser le rêve d'une qualification en Coupe du monde 2026. Avant même sa dernière sortie contre la Côte d'Ivoire demain à Marrakech, la participation du Gabon à sa huitième phase finale de Coupe d'Afrique des nations a tourné en une grosse désillusion. Loin des objectifs fixés au-delà de la phase des groupes.
La faute aux résultats sur le terrain où la première autoflagellation des Panthères est venue de son responsable technique Thierry Mouyouma, via des choix de départ très contestables. En plus de ne pas être aidé par les soucis physiques ou la suspension des joueurs majeurs que sont Aubameyang, Lemina, Kanga, Allevinah et Babicka.
Contre le Cameroun comme face au Mozambique, les ambitions des Panthères ont surtout été plombées par les faillites individuelles (Loyce Mbaba, Bruno Ecuele Manga, Anthony Oyono, Éric Bocoum, Teddy Andami Averlant, Denis Bouanga) qui se sont ajoutées à celles collectives d'une équipe qui a clairement manqué de rigueur défensive et de fluidité dans le développement et la concrétisation des attaques.
Un secteur dont le symbole de la faillite est Bouanga et où 29 tentatives au but pour 15 cadrées ont été enregistrées sur deux matchs durant lesquels le taux de possession de balle moyen a été en faveur du Gabon (55 %). Si le poids des ans e t le renouvellement des cadres vont devenir un vrai souci, Ecuele Manga a été un vrai indicateur. Tout comme l'est le temps de jeu en club et le niveau des championnats où évoluent certains titulaires ou sélectionnés des Panthères.
Le manque de caractère a été également perceptible pour une équipe qui devra en trouver pour au moins soigner sa sortie afin d'éviter que la CAN-2025 soit à jeter dans les poubelles de l'histoire du football gabonais. Et que l'imaginaire populaire ne retienne que les derniers mois de l'ère Mouyouma qui a rapidement montré qu'il faudra attendre un autre Gabonais que lui pour ''tuer le père'' Alain Da Costa en phase finale de CAN. Et que Bouanga, loin de sa splendeur en MLS, pourrait boucler une troisième CAN sans un seul but inscrit.
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