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Provinces

Bitam : l'Agasa et les défis de la sécurité alimentaire en zone frontalière

Bitam : l'Agasa et les défis de la sécurité alimentaire en zone frontalière

À la tête d'une délégation des techniciens de son entité administrative, le directeur général (DG) de l'Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa), Jean Delors Biyogue Bi Ntougou, vient de séjourner à Bitam, chef-lieu du département du Ntem (Woleu-Ntem). Après avoir présenté ses civilités au préfet du département du Ntem, Maurice Obiang Ondo, il s'est rendu à Eboro, une localité frontalière avec le Cameroun.

But : visiter les équipements de l'Agasa sur le terrain. Particulièrement le quai de transbordement construit depuis des années mais dont la mise en service tarde. Or, il s'agit ici d'un des outils de performance de l'Agasa sur le terrain étant donné que cette zone constitue un point à plusieurs dimensions. La première est que c'est un poste d'inspection frontalière qui peine à être opérationnel. Cela à cause de l'absence de certains équipements pouvant permettre de mieux contrôler la qualité de tous les produits en provenance du Cameroun.

Secundo, des bâtiments ont été construits pour abriter tous les services de l'État qui agissent en termes de contrôle des aliments en provenance d'autres pays. Cette dynamique commune aurait l'avantage d'effectuer un contrôle unique pour éviter plusieurs contrôles intermédiaires qui, au final, se répercutent sur le coût du produit final. Accentuant la vie chère dans notre pays.

Ce qui revient à dire qu'un seul contrôle déployé dans cette localité et bien organisé par toutes les administrations permet d'obtenir un guichet unique et de rendre plus lisibles et efficaces les rôles, missions et responsabilités dévolus à chaque administration impliquée.

Cette mission dans le Ntem a donc permis au DG de l'Agasa d'identifier les lacunes de ce projet intégrateur sur lequel les plus hautes autorités gabonaises ont un regard particulier, par rapport à son caractère économique et social lié à un réel développement de la zone dite des Trois-Frontières (Gabon, Cameroun, Guinée équatoriale).

Son opérationnalisation va, in fine, permettre aux jeunes de trouver de l'emploi, faciliter des échanges fructueux entre les opérateurs économiques et, surtout, un vivre-ensemble harmonieux entre les populations des trois pays frontaliers.

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