Depuis sa création en 1960 avec pour mission l’étude et le contrôle concernant les sols, les matériaux et les techniques de construction, le Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics du Gabon (LNBTPG) a du mal à réellement jouer son rôle.
Bras séculier de l’État dans l’attribution des marchés publics, cet organisme, à l’ère de la Ve République, entend s’aligner sur les objectifs de la puissance publique. Dans ce sens, le LNBTPG a organisé son conseil d’administration la semaine dernière. Il s’agissait, au cours de cette réunion stratégique, de plancher principalement sur les textes réglementaires et l’adoption du budget de fonctionnement.
"Ce que le conseil d'administration vient d'adopter aujourd'hui nous permettrait, à partir de maintenant, de pouvoir générer de l'argent et de pouvoir vivre décemment. C’est-à-dire, une fois que tous les textes, sur le plan juridique, sont adoptés, le LNBTPG pourra faire correctement le travail qui est le sien parce qu'on aura tous les instruments. Un budget de 2 milliards de F CFA pour notre laboratoire est quelque chose qui entre dans un cadre réaliste", a expliqué le président du conseil d’administration, Henri Mbira Nze.
L’idée chez ce dernier est de permettre au LNBTPG d’être "présent à tous les endroits qui semblent être nécessaires pour le bon fonctionnement de ce que nous appelons l'outil technique. Nous avons pour mission de construire les routes, les ponts et les maisons. Notre ministère est également le ministère de la Construction. Donc vous voyez que notre mission est dense."
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