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Société & Culture

Justice : le gouvernement entend désengorger les maisons d’arrêt

Le ministre de la Justice entouré par le personnel de l’administration pénitentiaire. © DR

Poursuivant ses rencontres avec les entités sous tutelle, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, chargé des Droits humains, Séraphin Akure Davain, a initié le 15 mai dernier à son cabinet, une rencontre stratégique avec les responsables de la Sécurité pénitentiaire.

Cette première prise de contact s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de sa feuille de route, axée sur l'efficacité, la coordination et l'amélioration des conditions de détention. En présence des responsables des établissements pénitentiaires, le ministre a insisté sur l'urgence de désengorger les maisons d'arrêt, en particulier celle de Libreville et a annoncé une visite prochaine sur le terrain pour dresser un état des lieux, assorti de recommandations.

Le général de division Jean-Germain Effayong Onong, par ailleurs chef de la délégation, a quant à lui rappelé l'importance de projets innovants pour moderniser le système pénitentiaire. Il a cité plusieurs initiatives en cours ou déjà réalisées, parmi lesquelles la création d'une maison des femmes, des jeunes détenus, le lancement d'une école pénitentiaire et celui des programmes de réinsertion visant à améliorer les conditions de vie des agents et des détenus.

Le membre du gouvernement a souligné que "la réussite de cette réforme dépendra d'un travail collectif et coordonné". Il a réaffirmé son engagement à faire avancer les dossiers prioritaires, à commencer par la gestion de la surpopulation carcérale et le suivi du projet de construction de la nouvelle prison de Libreville. Cette rencontre marque une étape importante dans l'agenda des "100 jours" du président de la République, avec pour ambition de poser les premiers jalons d'une réforme pénitentiaire durable.

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