Née au lendemain du " coup de la Libération " du 30 août 2023, la Fédération nationale des entrepreneurs du Gabon (FNEG) entend porter la voix des "opérateurs économiques autochtones". La semaine écoulée, les membres de cette Fédération regroupant tous les secteurs d'activités ont, lors d'une réunion à Libreville, défini des stratégies pour une étroite et fructueuse collaboration avec les gouvernants et les administrations publiques.
"La FNEG milite pour une meilleure implication des entrepreneurs autochtones dans le tissu économique national", selon son président, Arsène Boundzanga. "Dans cette perspective, nous ferons fonctionner les commissions des différents secteurs d'activités en fonction des projets d'envergure, de sorte qu'ils soient un moyen d'éclosion pour chaque entrepreneur et d'épanouissement économique pour le pays", a-t-il ajouté.
L'ambition est noble pour ces opérateurs longtemps marginalisés et qui ont décidé de s'unir pour donner aux plus faibles les rudiments pour compétir au plus haut niveau. C'est dans cet esprit qu'une feuille de route a été mise en place, afin que la FNEG soit un acteur important de l'économie nationale, une force de propositions pour les décideurs politiques et qu'elle parvienne à s'implanter dans les neuf provinces, en y identifiant les opportunités d'affaires.
Tout en saluant les mesures fortes prises depuis le début de la Transition, notamment celle d'attribuer les commandes publiques inférieures ou égales à 150 millions de FCFA aux nationaux, la FNEG pense que le gouvernement devrait aller au-delà, car tous les entrepreneurs gabonais n'opèrent pas que dans les secteurs où l'État est demandeur de marchés.
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