Impliquer la jeunesse pour bâtir un environnement sain et durable : c’est l'enjeu de l'organisation, lundi, mardi, de la 4e édition de la Conférence nationale des jeunes sur le changement climatique, organisée par le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef). Avec pour thème : "garantir aux enfants et aux jeunes leurs droits, y compris celui à un environnement sain et durable".
Cette conférence démontre, à juste titre, que la jeunesse demeure un maillon essentiel, au même titre que d'autres, dans tout ce qui se fait autour de la question liée au changement climatique. C'est donc pour les édifier – afin de mieux les associer et les impliquer dans cette cause planétaire – qu’ont été sensibilisés de nombreux jeunes. Les ateliers et/ou forums-débats ont ainsi eu pour effet d'apporter des idées novatrices dans les dispositifs juridique, politique voire diplomatique définis par les États, dans le cadre de l'amortissement des effets de ce fléau dans l'environnement.
Au même titre que les gouvernants, les acteurs de la société civile et les parlementaires, il a donc été émis le voeu d'écouter la jeunesse et de l'impliquer dans les décisions qui concernent l'avenir sur le plan environnemental.
"Le changement climatique nous concerne. Il menace notre santé, notre sécurité, notre avenir. C’est pourquoi, aujourd’hui encore, nous lançons un appel aux autorités gabonaises et à tous les décideurs d'écouter la jeunesse, de l'associer à l’action et de lui donner les moyens de contribuer activement à la protection de notre planète", a exhorté Etia Mode, jeune défenseur climat de l’Unicef.
Pour coller à cette exigence qui vise à mettre les jeunes au coeur de cette problématique, une simulation de la COP – familiarisant une centaine d’enfants (9 à 17 ans) avec "les dynamiques de la diplomatie climatique" et les mécanismes des négociations internationales – a été faite.
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