À Mouila, la Cour d’appel a prononcé une lourde condamnation dans une affaire de viol intrafamilial : Sosthène Bakissi Bakissi, 50 ans, écope de 30 ans de réclusion criminelle et de 20 millions FCFA d’amende pour des faits commis sur ses deux filles jumelles, âgées de 10 ans au moment des violences.

À Franceville, un étudiant de 25 ans a été condamné à six mois de prison ferme pour le vol de deux bouteilles de gaz et d’un téléphone portable. Une affaire qui a choqué l’audience, tant par le mode opératoire, intrusion après avoir brûlé un rideau anti-moustique, que par le profil de l’accusé, en formation universitaire.

À Port-Gentil, la communauté éducative est endeuillée par le décès de Prunela Angone Essono, institutrice en première année dans un établissement primaire privé. Victime d’un malaise au sein du complexe catholique Sacré-Coeur, elle a été évacuée au CHR de Port-Gentil, où elle est décédée le 11 décembre 2025.

À Makouké (Moyen-Ogooué), une fillette de 2 ans a été grièvement blessée à la machette par son oncle, mercredi matin, derrière la maison familiale. Secourue par des voisins, elle a été prise en charge au dispensaire d’Olam avant d’être évacuée à l’hôpital Albert-Schweitzer de Lambaréné, où son pronostic vital est annoncé bon.

En session criminelle foraine à Tchibanga, la Cour d’appel judiciaire de Mouila a acquitté L.K., poursuivi pour viol sur mineur, « au bénéfice du doute ». Pointant des éléments manquants au dossier et des zones d’ombre, la juridiction a ordonné la mainlevée du mandat de dépôt et sa remise en liberté.

C’est une première historique qui pourrait écorner l’image du Gabon sur la scène internationale. Suite à la plainte de l’ancien député Hervé Patrick Opiangah (HPO), qui dénonce un harcèlement judiciaire et une atteinte à sa dignité, la Commission africaine des droits de l'Homme et des peuples (CADHP) a officiellement accepté d’examiner ce dossier brûlant.

À Mabanda, dans la Nyanga, le procès d’un Congolais accusé de viol sur mineure et d’enlèvement s’est conclu par une condamnation lourde: 30 ans de réclusion criminelle et une amende de 500 000 francs, dans le cadre d’une session criminelle foraine organisée par la Cour d’appel de Mouila.

Accusé d'abandon de foyer après une fugue de trois semaines, un père de famille a risqué gros face à la justice gabonaise. Si le Ministère public réclamait une peine exemplaire pour rappeler l'accusé à ses « devoirs familiaux », la défense a plaidé l'apaisement pour sauver l'unité d'un couple vieux de vingt ans.

La paisible localité de Bakoumba a été secouée mardi matin par la découverte macabre du corps sans vie de Privat Bidamba. Ce Gabonais de 46 ans, venu de Franceville pour séjourner dans sa résidence secondaire, est décédé dans des circonstances encore floues. Alors qu'il passait le week-end en compagnie d'une adolescente de 17 ans, cette dernière, seule témoin du drame, a été immédiatement placée en garde à vue par la gendarmerie pour les besoins de l'enquête.

Tragédie familiale à Léconi, dans le Haut-Ogooué. Un enfant d'un an, Gaël Ontsogo, est décédé lundi dernier après avoir ingéré un remède traditionnel censé le soigner. Suite à ce drame, la gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer la nature de la substance et les circonstances exactes du décès.

L'affaire BR Sarl, ce vaste scandale financier qui a ruiné des milliers d'épargnants gabonais, a refait surface hier au tribunal de commerce de Libreville. En l'absence des responsables de la structure frauduleuse, en fuite depuis des années, les avocats des victimes ont changé de cible : ils pointent désormais la responsabilité des banques partenaires (UBA, Ecobank, Orabank), accusées de négligence coupable pour ne pas avoir dénoncé ces flux suspects. Le verdict est attendu pour le 30 décembre 2025.

L’horreur a franchi un nouveau seuil ce dimanche au quartier Dialogue de Franceville. La découverte du corps sans vie de la petite Juliana Maïssa, âgée de seulement 4 ans et portant les stigmates d'une violence inouïe, a plongé la cité dans la consternation et l'effroi.