USTM : plus de mille lits et de nouveaux logements pour les étudiants

Le récent séjour du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Dr Simplice Désiré Mamboula, à Franceville, a permis de désamorcer la crise qui paralysait depuis plusieurs semaines l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM). Durant trois jours, l’émissaire du chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema a multiplié les rencontres avec les mutuelles étudiantes, le Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec), les opérateurs économiques et les autorités rectorales.

Ces discussions ont abouti à la signature, hier, d’un protocole d’accord tripartite entre le ministère de tutelle, le rectorat et les étudiants. Les revendications des étudiants portaient principalement sur les conditions d’hébergement, la qualité du cadre d’apprentissage et la réhabilitation des structures.

Sur le premier point, le gouvernement a apporté une réponse concrète avec la dotation de 1 200 lits et matelas supplémentaires, s’ajoutant aux 800 déjà disponibles, ainsi que l’attribution d’une cité universitaire annexe pour désengorger les chambres existantes. Plusieurs bâtiments seront également réhabilités ou réquisitionnés a n de renforcer la capacité d’accueil et améliorer les conditions pédagogiques.

Un comité ad hoc de suivi et d’évaluation a été mis en place pour assurer la mise en oeuvre effective des engagements pris. Au terme de cette mission, le ministre s’est dit satisfait du retour au calme et de la reprise des cours. "Il fallait obtenir la relance des activités académiques et cela a été fait. Les étudiants avaient besoin de structures décentes et, grâce à la sollicitude du chef de l’État, ils ont obtenu satisfaction. Le dialogue sera désormais permanent au sein du comité de suivi", a-t-il déclaré.

Et de conclure : "Je repars avec le sentiment du devoir accompli. Le président de la République sera informé que chacun des étudiants, enseignants et autorités rectorales ont compris la nécessité de travailler ensemble pour éviter toute nouvelle paralysie et bâtir une université de qualité."