Médicaments : cap sur la certification internationale et le contrôle renforcé

Tenu mardi dernier, le Conseil d’administration de l’Agence nationale du médicament et des autres produits de santé (ANMAPS) a pris une série de décisions structurantes pour le futur de la régulation pharmaceutique au Gabon. Présidée par Erick Blaise Ndong-Aboghe, cette première session ordinaire s’est tenue au siège de ladite agence, en présence du ministre de la Santé, Pr Adrien Mougougou, qui a officiellement ouvert les travaux.

Au coeur de ce conclave, des enjeux de taille : validation des comptes de l’année écoulée, planification des activités 2025, adoption des outils de gouvernance, transfert des compétences sur le contrôle des médicaments vétérinaires et lancement de la démarche de certification ISO 9001. Mais au-delà des bilans, les résolutions adoptées tracent une feuille de route ambitieuse. Le Conseil a notamment instruit la direction générale, conduite par le Dr Ange Mibindzou Mouelet, d’intensifier la mise en oeuvre du projet REG PHARMA, financé par l’Agence française de développement (AFD).

Une impulsion nouvelle est également donnée à la gestion des médicaments vétérinaires, désormais en étroite coordination avec le ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et du Développement rural.

L’ANMAPS devra par ailleurs mobiliser toutes les ressources nécessaires à l’opérationnalisation des neuf fonctions réglementaires clés prévues par la loi.

Pour le ministre de la Santé, cette agence reste un pilier stratégique du système sanitaire national, et donc garant de la qualité et de la sécurité des produits de santé sur l’ensemble du territoire national.