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Société & Culture

Interdiction de street food : un système bien huilé qui défie la mairie

Interdiction de street food : un système bien huilé qui défie la mairie

Désormais la municipalité est claire: la vente ambulante est strictement interdite sur le territoire communal. Mais dans la capitale, ce commerce illégal prospère, au vu et au su de tous, comme si les interdictions n’existaient pas. Chaque descente des agents municipaux donne lieu aux mêmes images : saisies, arrestations, vendeurs embarqués. Mais à peine quelques heures plus tard, les mêmes visages réapparaissent, aux mêmes coins de rue, marchandises à la main.

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Un marchand du quartier Charbonnages confie sans détour : "Quand la mairie nous arrête, notre chef vient payer et on nous libère. Après, on reprend notre travail." Ce témoignage éclaire les rouages d’un système bien huilé, où les contrôles ne sont qu’une parenthèse et où l’argent sert de passe-droit. Aux yeux des vendeurs, l’arrestation n’est plus une sanction, mais une simple étape de leur activité quotidienne. Résultat : un sentiment d’impunité s’installe, et les mesures répressives de la mairie perdent toute efficacité.

Sur le terrain, certains observateurs s’interrogent : cette mécanique bien rodée ne serait-elle pas entretenue par des complicités internes ? Les agents municipaux sont-ils, volontairement ou non, des acteurs de cette chaîne parallèle qui défie les lois du commerce et les règles d’hygiène et de sécurité ?

Tant que les dirigeants ne parviendront pas à appliquer fermement la réglementation, les vendeurs ambulants continueront d’occuper les rues, convaincus que le système leur est favorable.

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