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Humeur / Crimes rituels : l'inacceptable banalisation sur les ondes de la télévision nationale

Dokira Atsam Ella

C'est une séquence glaçante qui a enflammé la toile ces derniers jours. Sur le plateau de l’émission "Dieu en question", diffusée sur la première chaîne nationale, un invité, Dokira Atsam Ella, a tenu des propos choquants justifiant les crimes rituels à travers le prisme de prétendues " lois cosmiques ".

Dans cet extrait devenu viral, l’intervenant affirme sans détour : " Ce n’est pas qu’un individu aurait perdu son enfant ou qu’on aurait kidnappé quelqu’un. Ce n’est pas là le principe. Le principe, c’est : est-ce que les codes universels ont été respectés ? " Une déclaration d’autant plus dangereuse qu’elle semble suggérer une forme de légitimation des crimes dits rituels dès lors qu’ils obéissent à une prétendue logique spirituelle ou cosmique.

Il y poursuit : " Si les codes ont été respectés, l’auteur s’en sort bien, il est nommé quelque part, il monte. " Ces propos, tenus sur une chaîne publique, ont suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux, beaucoup s’interrogeant : comment la Haute autorité de la communication (HAC) peut-elle laisser de tels propos être diffusés sans réaction ni recadrage immédiat ?

Dans un pays encore meurtri par des " affaires de disparitions inexpliquées et de meurtres attribués à des pratiques occultes ", ces affirmations sont non seulement dangereuses, mais irresponsables. Elles banalisent des actes criminels graves, heurtent les familles des victimes et piétinent les principes fondamentaux de l’État de droit.

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C’est du moins ce que dénoncent les téléspectateurs et internautes. Face à ce choc collectif, une réaction claire et ferme des autorités s’impose. Car en République gabonaise, aucun crime, même maquillé en rituel, ne saurait être toléré ou justifié.

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