Si les 21 voix qui ont refusé sa reconduction sont une grande représentation des insuffisances enregistrées lors de son premier mandat, la majorité (32 votes) qui a opté pour la continuité constitue un vent porteur pour Sylvain Florient Pangou Mbembo de poursuivre son oeuvre à la tête de la Fédération gabonaise de handball. Mais surtout de répondre aux attentes restées vaines ou satisfaites en partie.
La promesse d'organiser une compétition nationale avant la fin de cette année va être le premier défi à relever au sortir d'une réélection contestée par son challenger Nicole Asselé qui a dénoncé une interprétation de textes à géométrie variable (en sa défaveur) par la commission électorale et annoncé recourir à l'arbitrage des instances internationales. À commencer par la Confédération africaine de handball.
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La révision des textes restera justement, avec la formation, l'organisation des compétitions et l'unité de la famille du handball gabonais, un axe majeur de la feuille de route du président réélu, qui a également promis de ne pas solliciter un troisième un mandat en cas de cahier des charges non rempli durant un mandat où il est attendu pour que la Fégahand reprenne, entre autres, la dynamique qu'ont gardée les ligues de l'Estuaire et de l'Ogooué-Maritime dans l'organisation des compétitions. Mais aussi pour s'inspirer des fédérations de basket-ball et de taekwondo qui parviennent à organiser des compétitions depuis des années sans le moindre soutien financier des pouvoirs publics.
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