À un peu moins de trois semaines de l'ouverture de la campagne électorale pour les élections législatives et locales, la Cour constitutionnelle est au centre du contentieux préélectoral. Cinquante-sept (57) recours ont été introduits au greffe de cette haute juridiction aux fins de validation des candidatures à l'élection des députés rejetées ou invalidées par la Commission nationale d'organisation et de contrôle des élections et du référendum (CNOCER).
De fait, selon les prescriptions légales, le président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Aba'a Owono, et l'ensemble des juges constitutionnels disposent d'un délai de huit jours, à compter de mardi dernier, pour vider ce contentieux en examinant au cas par cas les requêtes à eux soumises tout en statuant sur pièces. Pour les requérants, les décisions de la Haute juridiction sont attendues avec une certaine forme d'anxiété. Tant elles devraient subordonner la suite à donner à leurs ambitions de siéger au palais Léon-Mba sous la première législature de la Ve République.
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Au-delà de ce contentieux, il ressort que la Cour constitutionnelle, en sa qualité d'organe régulateur du fonctionnement des institutions et de l'activité des pouvoirs publics, a recommandé au ministère de l'Intérieur de publier, sous peu, l'intégralité des listes de candidature pour l'élection des membres des conseils départementaux et municipaux. Vu que ce département ministériel n'a rendu publiques que les têtes de listes.
Toute chose contraire aux dispositions de l'article 78 du Code électoral. Des prescriptions légales qui s'imposent aussi bien aux candidats qu'à la CNOCER.
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