Mises en place par le ministère de l'Intérieur conformément à l'article 18 du Code électoral, les commissions électorales pour les prochaines législatives et locales ont bien pris leurs quartiers depuis le 27 juillet. Alors qu'une première vague de commissaires avait déjà prêté serment devant la Cour constitutionnelle, une seconde s'exécutera ce vendredi 1er août 2025. Même si leur mission est de veiller au bon déroulement des opérations liées aux élections législatives et locales prévues les 27 septembre et 11 octobre prochains, ils attendent encore une affluence quant au dépôt des candidatures.
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À Libreville, cinq jours après l'ouverture du dépôt des candidatures, cette affluence tarde à se manifester. Très peu de candidats se signalent. Dans les bureaux, ce sont principalement quelques indépendants venus retirer leurs fiches de candidature qui se succèdent timidement. Les files d’attente sont inexistantes, et les salles d’accueil désespérément calmes. La cause ? La lenteur des partis politiques, dont beaucoup n’ont toujours pas investi leurs candidats. Sans investiture officielle, difficile pour les aspirants aux deux scrutins de remplir leurs formalités.
Pendant ce temps, les délais s’égrènent. Qu’à cela ne tienne, le dispositif est en place : les commissaires électoraux sont mobilisés à travers tout le territoire national pour garantir un processus conforme et transparent. Le ministère de l'Intérieur insiste d'ailleurs sur leur devoir de probité, de neutralité et de rigueur dans l’exécution de leur mission. Des formations sont prévues pour les y préparer.
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