Après le rejet de sa candidature : Nicole Asselé dénonce "une décision sans fondement"

Écartée de la course à la présidence de la Fégahand, Nicole Asselé a fait, jeudi 31 juillet à Libreville, une déclaration devant la presse au cours de laquelle elle a vigoureusement contesté l’invalidation de sa candidature. L’ancienne présidente de la fédération a dénoncé une décision "injuste, arbitraire et dénuée de tout fondement juridique".

L'ancienne SG de la Confédération africaine de handball, qui a déjà dirigé la Fegahand à deux reprises, s’étonne notamment que sa candidature ait été rejetée au motif de l’absence d’une autorisation hiérarchique militaire. Un document qui, selon elle, n’était plus exigé depuis plusieurs années.

"En réalité, cette autorisation n’est requise que pour une première candidature. C’était le cas en 1999. Pour mes candidatures qui ont suivi, en 2008 et 2012, je n’ai plus eu besoin de ce document, bien que je fusse encore en activité dans l’armée. Or, je suis radiée des effectifs depuis octobre 2015. Pourquoi, dans ce contexte, m’exiger une autorisation de l’armée ?", a-t-elle questionné.

Pour Nicole Asselé, les raisons invoquées pour invalider sa candidature sont "dépourvues de toute légitimité". Elle pointe également le timing de la notification, survenue à seulement deux jours du scrutin, ce qui rendrait toute contestation quasi impossible.

Face à ce qu’elle qualifie d’injustice manifeste, Nicole Asselé annonce qu’elle compte saisir le ministère des Sports, et envisage également de porter l’affaire devant les instances internationales compétentes.