Le feuilleton autour de la candidature de Jean-Rémy Yama aux élections locales connaît un nouveau rebondissement. Alors qu’une décision du Tribunal administratif de Koula-Moutou (TAK) avait validé sa participation à ce scrutin, un recours pourrait doucher ses ambitions au département de Mulundu.
Au cours de la conférence de presse qu'il a animée hier, au siège de sa formation politique, à la Cité-Damas, dans le 5e arrondissement de la commune de Libreville, il a laissé entendre que le Commissaire général à la loi près le Conseil d’État, a introduit une requête tendant à la rétractation de la décision du TAK. Selon lui, tout ceci ne s’assimile à rien d'autre qu'à de l’acharnement. D'autant plus que, a-t-il indiqué, la compétence en matière de contentieux pré-électoral pour les élections locales incombe exclusivement aux tribunaux administratifs, en premier et en dernier ressort.
Il estime que la procédure engagée devant le Conseil d’État, plus haute juridiction en matière administrative, est illégale. Surtout que les motivations, à l'appui de celle-ci, paraissent à ses yeux infondées. Notamment le grief du défaut de légalisation de son acte de naissance dans sa ville natale. En arguant que c'est cette même pièce d'état civil qu'il avait produite lors des élections en 2023, en étant incarcéré à la prison centrale de Libreville.
En dépit de tous ces "obstacles", le leader du Parti national du travail et du progrès (PNTP) se dit déterminé à continuer son combat, interprétant cette situation comme un signe de son importance sur la scène politique. "Cette persécution me donne des ailes, on ne combat pas des personnes sans valeur", a-t-il lancé.
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