Le 29 mai 2024, à Paris, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) et Suez international avaient dessiné les contours d'un accompagnement technique de l'entreprise premièrement citée par le groupe français, dans la gestion de la production, du transport et de la distribution d'eau potable. Mardi 29 avril dernier, toujours dans la capitale française, les deux entités ont formalisé leur partenariat en signant un contrat de 5 ans pour performer le ser vice de l'eau potable.
D'un montant de 200 millions d'euros (131 milliards 191 millions 400 mille FCFA), cet accord s'inscrit dans un objectif d'optimiser les services de production et distribution de la ressource vitale à Libreville et dans les grandes villes de l'intérieur du pays. Mais également un programme de transfert de savoir-faire au bénéfice des équipes de la SEEG et le rétablissement de l’équilibre financier de la société. Au Gabon, Suez est partenaire du groupe P-D-B de Parfait Duffy Bibang-bi-Obame. Ce dernier, apprend-on, a œuvré pour que les deux parties parviennent à cet accord stratégique. Surtout que, par le passé, la société française avait déjà volé au secours de l'entreprise gabonaise, en mettant son expertise au service de la SEEG. Le partenariat entre l'entreprise gabonaise et Suez bénéficie du soutien de l’État français, qui facilitera l’établissement d’un prêt à taux compétitifs.
ENJEU CRUCIAL•
"Ce contrat, qui permettra de garantir aux Gabonais un accès continu à une eau potable de qualité, s’inscrit pleinement dans notre raison d’être. Nous sommes fiers d’accompagner la SEEG dans ce projet structurant pour la population gabonaise, tout en contribuant au renforcement des compétences des équipes et à l’activité économique locale. Nous remercions chaleureusement les autorités gabonaises pour leur confiance", a déclaré Pierre Pauliac, co-directeur général de Suez en charge de la division eau. L’accès à un service continu en eau potable de qualité reste un enjeu crucial pour les ménages gabonais. Et c'est l'une des raisons pour lesquelles, l'an dernier, des experts du groupe français étaient arrivés au Gabon pour un audit technique des installations de la SEEG.
Cet audit, qui avait couvert les domaines de la production, de la distribution d’eau et de la clientèle, avait révélé que la société perd plus de la moitié de l’eau qu’elle produit. À l'évidence, il est question de permettre à la SEEG de pouvoir stocker au moins 85% de l'eau produite. Au reste, par ce partenariat, Suez apportera à la SEEG une assistance technique et un transfert de compétences dans la gestion des ressources en eau et le traitement de celle-ci, la maintenance des équipements et des ouvrages de production et de distribution d’eau potable, la gestion des réseaux de transport et distribution, ainsi que la gestion de projets et de la clientèle. Des actions orientées vers la satisfaction des ménages quant à l’accès à l’eau potable en quantité et en qualité. Avec, à court terme, l’éradication des fuites sur les conduites de transport entre Ntoum et Libreville.
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