Au lendemain d'une victoire écrasante aux législatives et locales, l'Union démocratique des bâtisseurs (UDB) a officialisé son nouveau statut de première force politique du pays. Lors d'un point-presse, son secrétaire général, Mays Mouissi, a attribué ce succès au projet du président Brice Clotaire Oligui Nguema, annonçant près de 71 % des sièges à l'Assemblée nationale.

À l'aube de la Ve République, les élections législatives de l'automne 2025 ont dessiné une Assemblée nationale à la physionomie claire : l'Union démocratique des bâtisseurs (UDB), parti présidentiel, s'est arrogé une majorité écrasante avec 102 sièges. Si cette hégémonie assure une large marge de manœuvre à l'Exécutif, la présence d'une opposition morcelée, menée par un Parti démocratique gabonais (PDG) affaibli et une dizaine d'autres formations, pose la question de l'équilibre des pouvoirs et du contrôle démocratique au sein de cette 14e législature.

Les urnes ont tranché au terme d’un second tour marqué par des confrontations serrées entre poids lourds politiques, figures de la Transition et outsiders ambitieux. Victoires, revers cinglants et batailles symboliques redessinent les rapports de force au sein de la nouvelle Assemblée nationale, la première mandature de la Ve République.

Quelques mois seulement après sa création, l'Union démocratique des bâtisseurs (UDB) a réalisé une performance inédite en s'assurant une majorité confortable, sinon absolue, à l'Assemblée nationale à l'issue des élections législatives.

En dépit d'un contexte politique défavorable, plusieurs figures de proue du Parti démocratique gabonais (PDG), dont son président Blaise Louembe et sa secrétaire générale Angélique Ngoma, ont remporté des victoires significatives lors du second tour des législatives.

Le Gabon a réalisé un exploit majeur en remportant la médaille d'or dans la catégorie "Sauver des vies" à l'Exposition universelle, une distinction immédiatement saluée par le président de la République. Brice Clotaire Oligui Nguema a saisi cette occasion pour y voir le signe que le pays est "sur la bonne voie", appelant les Gabonais à dépasser les divisions pour se consacrer à la construction d'un Gabon nouveau et à saisir cette opportunité pour attirer les investissements.

Ce samedi 11 octobre, le second tour des législatives se jouera dans 77 circonscriptions sur l'ensemble du territoire national. Si la ferveur du premier tour s’est quelque peu émoussée, les enjeux politiques n’en demeurent pas moins cruciaux. Entre tentatives de survie et ambitions renouvelées, ce scrutin redessinera le visage de l’Assemblée nationale. Ce qu'il reste des duels en dit long…

Le second tour des élections législatives se tient ce samedi dans plusieurs circonscriptions clés, où s’affrontent les candidats de l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB), du Parti démocratique gabonais (PDG) et d’autres survivants du séisme électoral de 2025.

À deux jours du second tour des législatives, les regards sont tournés vers la Cour constitutionnelle qui doit statuer sur une trentaine de recours dans un délai légal de deux mois, prorogeable d’un mois. Ce calendrier suscite une forte pression, alors que ses décisions pourraient bouleverser le résultat du scrutin en cours.

Lors de la rentrée judiciaire du 6 octobre, Anita Mebiame-Koumbi Guiyedi, commissaire générale à la loi près le Conseil d’État, a prononcé un plaidoyer franc pour une justice plus intègre, efficace et tournée vers l’intérêt général. Sous le thème « Le magistrat et l’État de droit », elle a rappelé que la légitimité du juge vient de la souveraineté populaire et que l’indépendance, l’exemplarité et la pédagogie doivent guider chaque décision.

Brice Clotaire Oligui Nguema a reçu hier au palais de la Présidence le Haut-Commissaire britannique près la République gabonaise, Simon Day. Les discussions ont porté sur l’approfondissement de la coopération bilatérale et sur les perspectives d’augmentation des investissements britanniques au Gabon, dans un contexte marqué par des tensions diplomatiques liées à l’affaire Sylvia Bongo Ondimba et Noureddin Bongo-Valentin.

La nouvelle année judiciaire s’est ouverte hier au palais de Justice de Libreville sur un ton d’introspection et d’humilité. Autour d’un thème centrant sur l’État de droit, la première présidente du Conseil d’État, Andréa Apoungo veuve Amvane, a appelé magistrats et institutions à mettre en avant l’exemplarité, la probité et le respect des lois, dans un contexte post-électoral marqué par des contentieux locaux et des questions de crédibilité du système judiciaire.