"Espérons que je ne me suis pas investi toute ma vie pour rien…" Ces mots résonnent comme un cri du cœur, un mélange poignant de regret et d'espoir, dans une vidéo qui s'impose aujourd'hui comme le testament de Prince de Capistran, figure emblématique du cinéma gabonais. Cet acteur, qui a marqué des générations avec ses performances, laisse derrière lui un héritage riche, mais aussi une profonde déception face à l'absence de reconnaissance de son art

Le Gabon parviendra-t-il réellement à afficher vis-à-vis des acteurs et actrices culturels le respect qui leur est dû ? La question taraude les esprits dans le monde de la culture depuis des décennies. Et la vidéo de regrets de l'acteur Prince de Capistran récemment décédé jette à nouveau le pavé dans la mare.

Avons-nous eu tort d'avoir appris, durant de longues années, les règles d'éthique et de déontologie qui régissent le métier de journaliste, de cadreur, de monteur, d'opérateur son, bref, de professionnel des médias ? Aurions-nous dû faire d'autres choix d'études ? Mettre en marche la caméra de son téléphone et parler de tout et de rien durant des heures fait-il d'un tiers un professionnel ayant une maîtrise des sciences de l'information et de la communication ?

Le mécontentement grandissant parmi les nominés des Kotas Awards 2024, qui se sont tenus le 30 décembre dernier à Libreville, met en lumière des accusations de favoritisme et des dysfonctionnements organisationnels. Les lauréats de cette 4e édition, organisée par Hercule Nze Souala, expriment leur frustration sur les réseaux sociaux et réclament les récompenses promises.

"Gabon Mindset, une communauté au service du pays". C'est ainsi que les membres de cette nouvelle association définissent leur regroupement.