La campagne électorale pour le premier tour des sénatoriales s'est ouverte aujourd'hui à 00h. 94 candidats sont en lice pour les 70 sièges disponibles au sein de cette Chambre du Parlement. Ils ont jusqu'au vendredi 7 novembre à 24h pour convaincre chacun, une partie des 2 369 grands électeurs repartis à travers le pays. Certains plus que d'autres, devront mener une véritable bataille de persuasion pour espérer décrocher le siège.

La Transition gabonaise s'achèvera fin décembre 2025. Le ministre François Ndong Obiang a dévoilé hier le réaménagement du calendrier institutionnel, sur instructions du président Oligui Nguema. Entre discipline, État de droit et continuité institutionnelle, ce programme précis encadre la fin ordonnée de la Transition : premier tour des sénatoriales le 8 novembre, mise en place du bureau de l'Assemblée nationale le 17, second tour des sénatoriales le 25, constitution du CESEC en décembre et prestation de serment de la Cour constitutionnelle le 30 décembre.

Le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, et la présidente du Conseil des ministres italien, Giorgia Meloni, ont laissé entrevoir, au cours de leur rencontre, des perspectives de consolider davantage les relations entre le Gabon et l'Italie.

Offensive diplomatique et économique pour Brice Clotaire Oligui Nguema à Rome. Le président gabonais a présidé vendredi la signature de deux mémorandums d'entente majeurs avec la holding GKSD : construction d'un centre hospitalier modulaire moderne et réalisation d'une smart city de 100 000 hectares intégrant 2 500 logements, infrastructures sanitaires et universitaires.

La configuration de la prochaine Assemblée nationale se dessine. Samedi dernier, la Cour constitutionnelle a proclamé les résultats officiels des législatives des 27 septembre et 11 octobre, consacrant le triomphe de l'Union démocratique des bâtisseurs (UDB) avec 101 députés. Une victoire écrasante survenue à peine quatre mois après sa création, qui relègue le PDG à 17 élus et confirme une profonde recomposition du paysage politique gabonais.

Moment historique à Rome : le président Brice Clotaire Oligui Nguema est devenu le premier chef d'État africain officiellement reçu par l'Ordre de Malte en près de mille ans d'existence. Cette visite solennelle auprès de Son Altesse Éminentissime Fra' John Dunlap célèbre plus de six décennies de relations diplomatiques fructueuses et marque un tournant dans la coopération bilatérale, notamment en santé publique et action humanitaire.

Le Souverain pontife, Léon XIV, et le chef de l'État, Brice Clotaire Oligui Nguema, ont affiché leur volonté commune de raffermir davantage les liens entre leurs deux Nations.

Jean-Rémy Yama affiche un optimisme déconcertant à quelques jours des sénatoriales dans le Mulundu. Malgré les trois sièges obtenus aux locales contre quatorze pour sa principale adversaire de l'UDB, Nadia Christelle Koye, le leader du PNTP se dit confiant dans sa victoire. Son pari ? Miser sur le vote secret et la liberté de conscience des conseillers départementaux pour rallier au-delà de son camp.

Pour la troisième fois cette année, le président Brice Clotaire Oligui Nguema s'est rendu au Vatican pour une visite officielle destinée à renforcer les liens historiques entre le Gabon et le Saint-Siège. Ce déplacement, qui inclut une rencontre très attendue avec le pape Léon XIV, s'inscrit dans la continuité d'une relation diplomatique et spirituelle privilégiée...

Présenté comme le budget qui doit "organiser l'avenir", le projet de loi de finances 2026, premier de la Ve République, a été adopté par l'Assemblée nationale. Porté par une ambition de transformation structurelle et une cible de croissance à 7 %, il se heurte cependant à un soutien prudent.

Le contentieux des dernières législatives place la Cour constitutionnelle de la Transition devant son premier grand test. Longtemps critiquée pour ses décisions jugées partiales et surnommée la "Tour de Pise", l'institution est aujourd'hui scrutée par toute une nation qui espère une équité retrouvée.

Avec près d'une soixantaine de requêtes dénonçant fraudes et irrégularités, le contentieux des dernières élections législatives est entré dans sa phase décisive avec l'ouverture des audiences publiques. Loin d'être un simple exercice juridique, ce volume de recours, comparable à celui des scrutins passés, souligne la persistance des "gabonitudes" électorales et la difficulté d'instaurer des élections véritablement transparentes.