Depuis l'élection présidentielle du 12 avril dernier, brillamment remportée par l'ancien président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, le Gabon est entré dans une dynamique de succès diplomatiques.

Ce mardi matin à la mairie du 1er arrondissement de Libreville, l’ambiance est étrangement calme mais des tableaux d'affichage indiquent que la révision des listes électorales a officiellement commencé. Lors de sa dernière sortie devant la presse, le ministre de l'Intérieur annonçait pour ainsi dire, le démarrage de cette opération le 14 juillet pour les élections législatives et locales.

Quand  l'hôpital se moque de la charité. Cette expression trouve tout son sens à la lecture de la lettre ouverte publiée, hier, par l'ancien maire d'Akanda, Gregory Laccruche Alihanga. Loin de toute forme de vengeance et d'omission, désireux que la "vérité soit dite", il s'en prend à ses anciens bourreaux et tortionnaires qui, sans une once d'humanité, au mépris de ses droits les plus élémentaires, l’ont maintenu en détention préventive pendant quatre ans à l'annexe 1 de la Maison d'arrêt de Libreville.

Le Haut-commissaire (l'équivalent de l'ambassadeur) de l'Inde au Gabon, VSDL Surendra, était l'hôte du vice-président du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier, hier. Cela à la faveur d'un entretien qui a eu lieu à l'immeuble du 2-Décembre

Une victoire diplomatique de plus pour notre pays ! Et pour cause : les États membres du Groupe d'action ministériel du Commonwealth (CMAG) ont décidé, hier, de la levée de la suspension partielle du Gabon.

Après près de deux ans de suspension partielle, le Gabon retrouve ce 15 juillet 2025 son statut de membre à part entière du Commonwealth. Une décision saluée comme une victoire diplomatique majeure pour le pays, consécutive à l’avancement du processus de transition démocratique.

Dans une lettre ouverte publiée ce mardi sur Facebook, Grégory Laccruche Alihanga revient avec gravité sur ses quatre années d’incarcération. Il accuse l’ancien régime d’avoir instrumentalisé la justice pour des règlements de comptes politiques, et fustige l’attitude de ceux qui, selon lui, cherchent aujourd’hui à se faire passer pour des martyrs.

Annoncé, par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, vendredi dernier, l'appel à candidatures pour la sélection des neuf membres qui constitueront l’Autorité de contrôle des élections et du référendum (ACER), a officiellement été lancé ce 14 juillet. Ce, conformément aux dispositions de l’article 32 du Code électoral.

Peu avant l'arrivée du vice-président du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier, à Sao Tomé-et-Principe, le nouvel ambassadeur gabonais dans ledit pays, Guy Blaise Nambo Wenzet, s'est plié à un rituel diplomatique. À savoir la présentation de ses lettres de créance au chef de l'Etat santoméen, Carlos Manuel Vila Nova.

Solidarité réfléchie ou solidarité de non-convergence mécanique". Telle est la ligne politique que le parti Les Démocrates (LD) entend pleinement défendre à l'aune de l'émergence de l'Union démocratique des bâtisseurs (UDB).

Tous les spécialistes vous le diront, la politique est un champ de bataille féroce dans lequel les protagonistes doivent faire montre de réalisme, sous peine de disparaître du jeu. Engagé depuis le 30 août 2023 dans une "bataille de légitimité" contre ses anciens camarades du Parti démocratique gabonais (PDG), Ali Akbar Onanga Y'Obegue semble s'être départi de cette réalité.

Le parti démocratique gabonais (PDG) qui tente de se restructurer a, samedi dernier, définitivement exclu cinq de ses membres, accusés d’actions subversives et de défiance envers les instances officielles. Mais ces sanctions ravivent les tensions internes. Parmi les exclus, Ali Akbar Onanga Y'Obégué qui conteste la légitimité du directoire actuel et annonce une riposte. La bataille pour le contrôle de l’ex-parti au pouvoir semble prendre une nouvelle allure.