La crise interne du Parti démocratique gabonais (PDG) s’intensifie alors que des luttes de pouvoir et des recours judiciaires secouent la formation. Ali Akbar Onanga Y'Obegue, exclu du parti, fait face à une action en justice, tandis que la rivalité entre factions menée par Angélique Ngoma et d’autres figures clés déchire le paysage politique du parti avant les échéances électorales cruciales.

Les fusions et absorptions de partis politiques connaissent un regain d’activité au Gabon, alimenté par la nouvelle configuration politique et les critères stricts en matière de formation de partis. Plusieurs acteurs, dont des figures majeures, multiplient les rapprochements, parfois en contournant les procédures légales, ce qui soulève des questions sur la transparence et la légitimité de ces opérations.

La publication de la liste des candidats de l'Union démocratique des bâtisseurs (UDB) pour les élections législatives et locales de septembre et octobre prochains est encore retardée, en raison des négociations internes et des enjeux dans plusieurs circonscriptions.

Malgré les règles strictes du Code électoral visant à encadrer les dépenses et garantir la transparence, de nombreux candidats dépensent bien au-delà des plafonds fixés, ce qui creuse le fossé entre les soutiens financiers et la réussite électorale. La difficulté à respecter ces contraintes met en lumière les enjeux financiers et l’influence de l’argent dans le processus électoral gabonais.

Ce jour, la Cour constitutionnelle va procédé à la prestation de serment des membres des bureaux des commissions électorales locales, marquant une étape clé dans l'organisation des prochaines élections législatives et locales.

La crise de leadership au sein du parti Réappropriation du Gabon, de son indépendance, pour sa reconstruction (RÉAGIR), s'aggrave avec l'exclusion de François Ndong Obiang, qui se voit désormais interdit d'agir au nom du parti.

Les leçons de la tournée interprovinciale qu'il vient de boucler, la bataille de légitimité autour de son parti, les choix en matière d'investiture des candidats aux élections locales et législatives, les ambitions à ces scrutins... Autant de sujets abordés à L'Union par le président du PDG Blaise Louembe.

Le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), présenté par son fondateur Alexandre Barro Chambrier comme un parti de gouvernement, se prépare activement pour les prochaines élections gabonaises. Avec une stratégie de conquête à l’échelle nationale, cette formation politique mise sur une liste variée de candidats expérimentés et de jeunes talents, tout en respectant l’équilibre genre, pour espérer une place au Parlement et aux élections locales.

À près de 85 ans, Jean-François Ntoutoume Emane annonce sa retraite de la vie politique gabonaise, privilégiant désormais l’écriture, les voyages et l’engagement associatif. Son parcours remarquable, marqué par des études en droit, économie et sociologie, puis une carrière au FMI, à la haute administration, et au sein du régime Omar Bongo, illustre une trajectoire rare.

La bataille de Louis n'a pas eu lieu, hier, comme on aurait pu le craindre. Convoqués pour une rencontre au siège du Parti démocratique gabonais (PDG), les partisans d'Ali Akbar Onanga Y'Obegue, en l'absence de celui-ci, n'ont pas pu accéder dans l'enceinte.

Le chef de l'État, Brice Clotaire Oligui Nguema, s'est entretenu hier, au palais de la présidence de la République, avec le secrétaire général de l'Organisation des États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), Moussa Saleh Batraki.

À l'approche des législatives et des locales, le député et vice-président de l'Assemblée nationale défend "La Majorité bloquante", une initiative citoyenne pour un Parlement indépendant et affirme son refus de toute allégeance politique.