Le conseil d’État (CE) a finalement validé hier la candidature de Jean-Rémy Yama comme tête de liste du Parti national du travail et du progrès (PNTP) aux élections locales au département de Mulundu. C'est l'épilogue d'une bataille judiciaire qui a semé le doute jusqu’au dernier moment. "Je suis content, mais à trois jours du scrutin, on aurait pu éviter cela si la loi avait été respectée. Les listes doivent être connues un mois avant", a-t-il regretté.
Initialement écarté par la commission électorale, le sénateur de la Transition avait obtenu gain de cause devant le tribunal administratif de Koula-Moutou. Mais l’appel du commissaire général à la loi a prolongé l’incertitude. Ce n’est qu’après l’arrêt rendu par le CE que son nom a officiellement figuré, le 16 septembre dernier, sur les listes publiées par le ministère de l'Intérieur dans le journal L’Union.
"On ne peut pas mener campagne quand on ne sait pas si l’on est candidat. À quarante-huit heures du scrutin, parcourir les 64 villages du département de Mulundu relève du miracle", explique-t-il. Malgré ce retard, M. Yama garde espoir. "Mon absence du terrain n’est pas volontaire, mais imposée. Je fonde ma confiance en Dieu et en mes ancêtres pour obtenir le coup de pouce nécessaire."
Sur son projet, il promet de transposer son engagement syndical à la gestion municipale : "Être élu, c’est servir. Ensemble, nous transformerons Mulundu. Dieu ne nous a pas créés pour être malheureux, mais ce sont nos choix qui nous y condamnent. J’espère que nos choix rendront enfin les gens heureux." En tout cas, il est attendu aujourd'hui dans sa circonscription électorale.
random pub


