L'Autorité de contrôle des élections et du référendum (ACER) a réuni, mardi 16 septembre dernier, les représentants des partis politiques dans la salle du Conseil municipal de Libreville. Objectif : rappeler ses missions et les modalités de saisine de ce "gendarme des élections".
Du message de son secrétaire général, Jean Minko, on retient que l'ACER est présente à toutes les étapes du processus électoral : avant, pendant et après le scrutin. Qu'elle veille à la régularité, la transparence et la sincérité des opérations. Les partis peuvent la saisir à tout moment en cas de violations ou de dysfonctionnements, par simple requête adressée au président ou au secrétariat général. L’ACER, statuant sans délai, peut émettre avis, observations ou recommandations aux organes chargés des élections.
Jean Minko a par ailleurs exhorté les partis à anticiper leurs demandes d’utilisation des espaces publics et de tenue des réunions, rappelant que le non-respect des délais peut créer des désordres et compromettre l’équité de la campagne.
Pour le président de l’ACER, Wenceslas Mamboundou, il était important d'échanger avec les partis politiques sur leur perception du processus électoral. D'où cette rencontre qui a permis de les rassurer quant à la neutralité et l'action de l'ACER.
Si les participants ont salué cette initiative, beaucoup ont regretté qu’elle intervienne si tard. Les représentants des partis insistant pour leur part sur deux préoccupations majeures : l’accès aux médias publics, jugé inéquitable, et le franc électoral.
''Nul n’ignore que l’argent occupe une place centrale dans le processus électoral, dans la mesure où il permet au candidat de se déployer sur le terrain, de préparer avec efficience l'élection. Son absence peut fausser d’avance le jeu'', a souligné Christian Mermance N’Nang Nsome, président du Mouvement pour la grandeur du Gabon, appelant l’ACER à relayer ces inquiétudes auprès des autorités compétentes.
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