En visite au nouveau marché du PK11, hier matin, l'édile de Libreville, Adrien Nguema Mba, a pris la mesure des difficultés rencontrées par de nombreuses commerçantes. Faute de places suffisantes dans l’enceinte du marché, plusieurs vendeuses continuent d’exercer à même le sol, le long des trottoirs, au risque de gêner la circulation et de créer de l’insalubrité.
"C’est un marché de proximité, nous faisons des efforts pour installer les dames, mais il n’y a pas assez de place par rapport aux personnes", a reconnu Adrien Nguema Mba. Conscient de l’ampleur du besoin, il n’entend toutefois pas tolérer la vente anarchique sur les trottoirs : "Ce n’est pas une raison pour que les femmes vendent d’un côté à l’autre, à même le sol".
Pour répondre à cette réalité, le délégué spécial pour la commune de Libreville propose une alternative : la mise en place de marchés hebdomadaires dans certains quartiers, en partenariat avec les mairies d’arrondissements. "On va choisir des tronçons de voies où ces femmes pourront vendre trois à quatre jours par semaine, à des heures bien précises. Par exemple, de 9h à 16h, afin de permettre ensuite aux sociétés de nettoyage d’intervenir", a-t-il expliqué.
En attendant la construction de nouveaux marchés de proximité, la municipalité cherche ainsi à concilier les impératifs économiques des commerçantes et l’organisation de l’espace urbain. Une piste qui, si elle est validée, pourrait apporter un répit aux vendeuses tout en rendant la ville plus vivable.
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